Passioniste de Polynésie

Térésa de Calcutta quelques écrits

TeresacalcuttaSte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 

 

Il passa la nuit à prier Dieu. Le jour venu il appela ses disciples et en choisit douze

Toujours prier 

Écoute ce que je vous dis là 

Faites attention à la manière dont vous écoutez 

Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête

Pour qu’ils aient en eux ma joie 

Je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim

Qui s’abaissera sera élevé 

Pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient un signe

Tout quitter pour le suivre

Il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens 

Jésus étendit la main et le toucha 

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Faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour 

Être la lumière du monde

Moi, je suis le pain de la vie

Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas

Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous 

Heureux ce serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail 

Appelés à choisir d'aimer et à être aimé 

C'est à moi que vous l'avez fait

Demeurez en moi, comme moi en vous

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui

Soyez saints, car je suis saint

Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur

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Un jour, quelque part, Jésus était en prière

Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu 

Le sacrement de la réconciliation : « Tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux

Le bon grain, ce sont les fils du Royaume

Ils ont donné de leur superflu, mais elle, de son indigence 

Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres

Mes brebis écoutent ma voix 

Appelés à devenir saints

La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous 

Marie se mit en route rapidement 

Nous sommes des serviteurs quelconques

Donnez en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous

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Porter de beaux fruits

Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer

Un pauvre...était couché devant le portail

Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main et le toucha

La prière des enfants de Dieu

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés

Jésus, un homme mangé

Soyez miséricordieux comme votre Père

Donne-moi à boire

Son coeur est loin de moi

Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres

 Laissez les enfants venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent

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Tu as été fidèle pour peu de choses... ; entre dans la joie de ton maître .

Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l'autorité sur dix villes

Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel

Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui...

Que votre lumière brille devant les hommes

La vie est la vie

Jésus est ma vie

Faites le quand même...

 La joie est prière, force et amour

Toujours prier sans se décourager

Il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule

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 Quelques paroles en vrac

TeresacalcuttaSte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 

« Il passa la nuit à prier Dieu. Le jour venu il appela ses disciples et en choisit douze »

      Je crois que nos sœurs ont reçu ce don de la joie que l'on voit chez beaucoup de religieux qui se sont donnés sans réserve à Dieu. Notre œuvre n'est que l'expression de notre amour pour Dieu. Cet amour a besoin de quelqu'un pour le recevoir, et c'est ainsi que les gens que nous rencontrons nous donnent le moyen de l'exprimer.

      Nous avons besoin de trouver Dieu, et ce n'est ni dans l'agitation ni dans le bruit que nous pourrons le faire. Dieu est l'ami du silence. Dans quel silence croissent les arbres, les fleurs et l'herbe ! Dans quel silence se meuvent les étoiles, la lune et le soleil ! N'est-ce pas notre mission de donner Dieu aux pauvres des taudis ? Non pas un Dieu mort, mais un Dieu vivant et aimant. Plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active. Nous avons besoin de silence pour être capables de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu nous dit et dit à travers nous. Toutes nos paroles seront vaines tant qu'elles ne viendront pas du plus intime, les paroles qui ne transmettent pas la lumière du Christ accroissent les ténèbres.

      Notre progrès dans la sainteté dépend de Dieu et de nous-mêmes, de la grâce de Dieu et de notre volonté d'être saints. Il faut nous engager résolument à atteindre la sainteté. « Je veux être un saint » signifie : je veux me détacher de tout ce qui n'est pas Dieu, je veux dépouiller mon cœur de toutes choses créées, je veux vivre dans la pauvreté et dans le détachement, je veux renoncer à ma volonté, à mes penchants, à mes caprices et à mes goûts, et me faire le serviteur docile de la volonté de Dieu.

Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p.64)

separ ecrit biblio« Toujours prier »

Ce n'est que par l'oraison et la lecture spirituelle que l'on peut cultiver le don de la prière. L'oraison mentale grandit en même temps que la simplicité, c'est-à-dire dans l'oubli de soi, le dépassement du corps et des sens, et le renouvellement des aspirations qui nourrissent notre prière. Il s'agit, ainsi que le dit saint Jean Vianney, de « fermer nos yeux, fermer notre bouche et ouvrir notre cœur ». Dans la prière vocale, nous parlons à Dieu ; dans l'oraison, il nous parle. C'est à ce moment-là qu'il se déverse en nous.

Nos prières devraient être faites de mots brûlants, jaillissant de la fournaise de nos cœurs remplis d'amour. Dans tes prières, adresse-toi à Dieu avec grande vénération et grande confiance. Ne traîne pas, ne te précipite pas ; ne crie pas, ne t'abandonne pas au mutisme ; mais avec dévotion, avec une grande douceur, en toute simplicité, sans aucune affectation, offre ta louange à Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme.

Une fois enfin, laisse l'amour de Dieu prendre entièrement et absolument possession de ton cœur, et laisse cet amour devenir dans ton cœur sa seconde nature ; ne permets pas à ton cœur que rien de contraire à cela ne pénètre en lui ; laisse-le s'appliquer continuellement à la croissance de cet amour en cherchant à plaire à Dieu en toute chose, en ne lui refusant rien ; laisse-le accepter tout ce qui lui arrive comme venant de la main de Dieu ; fais qu'il soit fermement déterminé à ne jamais commettre volontairement ou consciemment aucune faute –- ou, s'il y échoue, laisse-le s'humilier et apprendre à se relever dans l'instant. Alors, un tel cœur priera continuellement.

No Greater Love, ch. 1

separ ecrit biblio« Écoute ce que je vous dis là »

Tous nous devons consacrer du temps au silence et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes comme Londres et New York, où tout n'est qu'agitation. Voilà pourquoi j'ai décidé d'ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives, dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée, à New York plutôt que sur l'Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.

Je commence toujours ma prière par le silence, car c'est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l'ami du silence : nous devons écouter Dieu, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que lui nous dit et ce qu'il dit à travers nous. La prière nourrit l'âme : ce que le sang est au corps, la prière l'est à l'âme. Elle nous rapproche de Dieu ; elle nous donne un cœur purifié et net. Un cœur pur peut voir Dieu (Mt 5,8), lui parler et voir son amour en la personne de chacun de nos frères humains. Si votre cœur est pur, vous êtes transparent devant Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors il peut enlever de votre cœur ce qu'il veut. 

A Simple Path, p. 7

separ ecrit biblio« Faites attention à la manière dont vous écoutez »

      Écoute en silence, parce que si ton cœur est rempli d'autres choses, tu ne peux pas y entendre la voix de Dieu. Mais dès lors que tu te mets à l'écoute de la voix de Dieu dans un cœur pacifié, ton cœur se remplit de Dieu. Cela demandera beaucoup de sacrifices, mais si vraiment nous avons le désir de prier, si nous voulons prier, il faut accepter de faire ce pas maintenant. Il ne s'agit là que des premiers pas vers la prière, mais sans ce premier pas fait avec détermination, jamais nous n'atteindrons l'étape ultime, la présence de Dieu.

      Voilà ce qu'il faut apprendre dès le début : écouter la voix de Dieu dans notre cœur ; alors, dans le silence du cœur, Dieu se met à parler. Puis, de la plénitude de notre cœur, monte ce que notre bouche dira. Voilà le lien. Dans le silence du cœur, Dieu parle et il faut l'écouter. Puis, de la plénitude de ton cœur, parce qu'il se retrouvera rempli de Dieu, rempli d'amour, rempli de compassion, rempli de foi, ta bouche parlera.

      Souviens-toi, avant de parler, qu'il faut écouter, et alors seulement, du fond d'un cœur épanoui, tu pourras parler et Dieu écoutera

No Greater Love, ch. 1

separ ecrit biblio« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête »

La pauvreté de notre Sauveur est encore plus grande que celle du plus pauvre des animaux de ce monde. « Les renards ont des terriers et les oiseaux ont des nids pour se reposer, mais le Fils de l’homme n’a pas d'endroit où poser sa tête. » Telle était la réalité. Il n’avait pas de maison à lui, pas de demeure fixe. Les Samaritains l’avaient renvoyé et il devait chercher un abri (Lc 9,53). Tout était incertain : le logement, la nourriture. Tout ce dont il se servait, les autres lui en avaient fait l’aumône. 

C’est vraiment cela la grande pauvreté : comme c’est touchant lorsque nous savons qu’il est, lui, le Dieu-Homme, le Seigneur du ciel et de la terre, et tout ce qu’il aurait pu posséder ! Mais c’est en même temps cela qui rend sa pauvreté splendide et riche, car il s’agit d’une pauvreté volontaire choisie par amour pour nous et avec l’intention de nous enrichir (cf 2Co 8,9). 

Nous sommes bénis en étant appelés à partager à notre modeste manière l’immense pauvreté de ce grand Dieu. Nous tressaillons de joie à ce magnifique vagabondage qu’est notre vie. Nous n’errons pas, mais nous cultivons l’esprit de l’abandon. Nous ne possédons rien pour vivre et pourtant nous vivons avec splendeur ; rien sur quoi marcher et pourtant nous avançons sans crainte ; rien sur quoi nous appuyer, et pourtant nous prenons appui sur Dieu avec confiance, car nous sommes à lui et il est notre Père prévoyant.

Jesus, the Word to Be Spoken, ch. 8, 31 (trad. Jésus, Celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 115) 

separ ecrit biblio« Pour qu’ils aient en eux ma joie »

      Jésus peut prendre totalement possession de notre âme si seulement elle s’abandonne à lui avec joie. « Un saint triste est un triste saint », avait l’habitude de dire saint François de Sales. Sainte Thérèse d’Avila ne s’inquiétait de ses sœurs que lorsqu’elle voyait l’une d’entre elles perdre sa joie. 

      Aux enfants, aux pauvres, à tous ceux qui souffrent et sont seuls, donnez un sourire joyeux ; ne leur offrez pas seulement vos soins mais aussi votre cœur. Peut-être que nous ne serons pas en mesure de donner beaucoup, mais nous pouvons toujours donner la joie qui jaillit d’un cœur aimant Dieu. La joie est très communicative. Soyez donc pleins de joie lorsque vous serez parmi les pauvres.

 Jesus, the Word to Be Spoken, ch. 12, 21-22 (trad. Jésus, Celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 160) 

separ ecrit biblio« Je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim »

      Où rencontrez-vous la joie d’aimer ? Dans l’eucharistie, la sainte communion. Jésus s’est fait lui-même « pain de la vie » pour nous donner la vie. Nuit et jour il est là. Si vous voulez réellement grandir dans l’amour, revenez à l’eucharistie, revenez à cette adoration. Dans notre congrégation, nous avions l’habitude d’avoir l’adoration une fois par semaine pendant une heure ; puis, en 1973, nous avons décidé d’avoir l’adoration chaque jour durant une heure. Nous avons beaucoup de travail ; partout nos maisons pour les malades et les mourants indigents sont remplies. Mais à partir du moment où nous avons commencé l’adoration chaque jour, notre amour pour Jésus est devenu plus intime, notre amour pour chacun plus bienveillant, notre amour pour les pauvres plus compatissant… 

      Regardez le tabernacle et voyez ce que signifie maintenant cet amour. En ai-je conscience ? Mon cœur est-il assez pur pour que j’y voie Jésus ? Afin que pour vous et pour moi il soit plus facile de voir Jésus, il s’est fait lui-même « pain de la vie » ; afin que nous puissions recevoir la vie, une vie de paix, une vie de joie. Trouvez Jésus et vous trouverez la paix.

 The Word to be Spoken, ch. 6 (trad. Jésus, celui qu’on invoque, p. 86) 

separ ecrit biblio« Qui s’abaissera sera élevé » 

      Je ne crois pas qu’il existe quelqu’un qui ait besoin du secours et de la grâce de Dieu autant que moi. Parfois je me sens si désarmée, si faible. C’est pour cela, je crois, que Dieu se sert de moi. Puisque je ne peux pas compter sur mes propres forces, je me tourne vers lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et si la journée comptait encore plus d’heures, j’aurais besoin de son aide et de sa grâce toutes ces heures durant. Tous nous devons nous accrocher à Dieu par la prière. Mon secret est très simple : je prie. Par la prière, je deviens une dans l’amour avec le Christ. J’ai compris que le prier, c’est l’aimer…

      Les gens ont faim de la Parole de Dieu qui apportera la paix, qui apportera l’unité, qui apportera la joie. Mais on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas. C’est pour cela qu’il faut approfondir notre vie de prière. Sois sincère dans tes prières. La sincérité, c’est l’humilité, et on n’acquiert l’humilité qu’en acceptant les humiliations. Tout ce qui a été dit sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner. Tout ce que tu as lu sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner. On n’apprend l’humilité qu’en acceptant les humiliations, et tu rencontreras l’humiliation tout au long de ta vie. La plus grande des humiliations est de savoir qu’on n’est rien ; voilà ce qu’on apprend lorsqu’on se retrouve face à Dieu dans la prière

      Souvent un regard profond et fervent sur le Christ constitue la meilleure des prières : je le regarde et il me regarde. Dans le face-à-face avec Dieu, on ne peut que savoir qu’on n’est rien et qu’on n’a rien. 

No Greater Love, p. 3s 

separ ecrit biblio« Pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient un signe »

      Dieu est partout, dans tout, et sans lui nous ne pouvons pas exister. Pas un seul instant, je n'ai douté de son existence mais je sais que certains sont dans le doute. Si vous ne croyez pas en Dieu, vous pouvez déjà aider les autres par des actes inspirés par l'amour, et le fruit de ces oeuvres sera les grâces supplémentaires qui descendront dans votre âme. Vous commencerez alors à vous épanouir lentement et vous aspirerez à la joie d'aimer Dieu.

      Il y a tant de religions ! Chacun suit Dieu à sa manière. Moi, je suis la voie du Christ : Jésus est mon Dieu, Jésus est mon Époux, Jésus est mon seul Amour, Jésus est mon Tout en tout, Jésus est tout pour moi.

      C'est la raison pour laquelle je n'ai jamais peur. Je fais mon travail avec Jésus, je le fais pour lui en le lui dédiant ; c’est pourquoi les résultats sont les siens, pas les miens. Si vous avez besoin d'un guide, vous n’avez qu'à tourner les yeux vers Jésus. Vous devez vous en remettre à lui et compter entièrement sur lui. Quand vous faites cela, le doute se dissipe et l'assurance vous envahit. Mais Jésus a dit : « Si vous ne devenez pas semblables à un enfant, vous ne pouvez pas venir à moi » (Mt 18,3).

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p.65 rev.)

separ ecrit biblioTout quitter pour le suivre

Les richesses, qu’elles soient matérielles ou spirituelles, peuvent nous asphyxier si on n’en a pas un juste usage. Car Dieu lui-même ne peut rien placer dans un cœur déjà plein à craquer. Un jour ou l’autre, inévitablement, il en ressort un appétit d’argent et une avidité de tout ce que l’argent peut procurer — la recherche du superflu, du luxe pour ce qui est de se nourrir, se vêtir ou s’amuser. Les besoins vont alors croissant, une chose appelant l’autre. Mais au terme on trouve un sentiment incontrôlable d’insatisfaction. Demeurons aussi vides que possible afin que Dieu puisse nous remplir. 

Notre Seigneur en est un vivant exemple : dès le premier jour de son existence humaine, il a connu une pauvreté dont aucun être humain ne fera jamais l’expérience car, « étant riche, il se rendit lui-même pauvre » (2Co 8,9). Le Christ s’est vidé lui-même de toute sa richesse. C’est là que surgit la contradiction : si je veux être pauvre comme le Christ qui est devenu pauvre alors qu’il était riche, que dois-je faire ? Ce serait une honte pour nous d’être plus riches que Jésus qui à cause de nous a enduré la pauvreté.

Sur la croix, le Christ a été privé de tout. La croix elle-même lui avait été donnée par Pilate ; les clous et la couronne, par les soldats. Il était nu. Quand il est mort, on l’a dépouillé de la croix, on lui a retiré les clous et la couronne. Il a été enveloppé dans un morceau de toile, donné par une âme charitable, et il a été enterré dans un tombeau qui ne lui appartenait pas. Et cela, alors que Jésus aurait pu mourir comme un roi ou même s’épargner la mort. Mais il a choisi la pauvreté car il savait que c’est le vrai moyen de posséder Dieu et d’apporter son amour sur la terre. 

No Greater Love, p. 95 (trad. Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 102 rev.)

separ ecrit biblio« Il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens »  

      Nous ne considérons pas avoir le droit de juger les riches. Nous ne désirons pas une lutte entre les classes, mais une rencontre entre les classes, rencontre dans laquelle le riche sauve le pauvre, et le pauvre sauve le riche.

      Face à Dieu, notre pauvreté est notre humble manière d’admettre et d’accepter notre état de péché, d’impuissance et d’extrême néant ; notre manière de reconnaître notre état de dénuement, mais qui s’exprime comme une espérance en lui, comme une attente à recevoir toute chose de lui en tant que notre Père. Notre pauvreté devrait être une authentique pauvreté évangélique — aimable, tendre, heureuse, vécue d’un cœur ouvert, toujours prête à donner un signe d’amour. La pauvreté est amour avant d’être renoncement. Pour aimer, il est nécessaire de donner. Pour donner, il est nécessaire d’être libre de tout égoïsme. 

No Greater Love, p. 47 (trad. Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 104)

separ ecrit biblio« Jésus étendit la main et le toucha »

       De nos jours, la plus terrible maladie en Occident n'est pas la tuberculose ou la lèpre ; c'est de se sentir indésirable, pas aimé et abandonné. Nous savons soigner les maladies du corps par la médecine, mais le seul remède à la solitude, au désarroi et au désespoir, c'est l'amour. Beaucoup de gens meurent dans le monde faute d'un morceau de pain, mais il en meurt bien davantage faute d'un peu d'amour. La pauvreté en Occident est une autre sorte de pauvreté ; ce n'est pas seulement une pauvreté de solitude, mais aussi de spiritualité. Il existe une faim d'amour comme il existe une faim de Dieu. 

A Simple Path, p. 79 (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 81)

 

TeresacalcuttaSte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 

« Faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour »

      Il se peut que dans l'appartement ou la maison à côté de la tienne vive un aveugle qui se réjouirait de ta visite pour lui lire le journal. Il se peut qu'il y ait une famille qui soit dans le besoin de quelque chose dépourvu d'importance à tes yeux, quelque chose d'aussi simple que le fait de faire garder leur enfant pour une demi-heure. Il y a tant de petites choses qui sont si petites qu'une multitude de gens les oublie.

     Ne pense pas qu'il faille être simple d'esprit pour s'occuper de la cuisine. Ne pense pas que s'asseoir, se lever, aller et venir, que tout ce que tu fais n'est pas important aux yeux de Dieu.

     Dieu ne te demandera pas combien de livres tu as lus, combien de miracles tu as accomplis. Il te demandera si tu as fait de ton mieux, par l'amour de lui. Peux-tu dire en toute sincérité : « J'ai fait de mon mieux » ? Même si le mieux doit se révéler un échec, il doit être notre mieux. Si tu es réellement amoureux du Christ, aussi modeste que soit ton travail, il en sera mieux accompli, de tout coeur. Ton travail attestera ton amour. Tu peux t'épuiser au travail, tu peux même t'y tuer, mais tant qu'il n'est pas mêlé d'amour, il est inutile. 

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 77)

separ ecrit biblioÊtre la lumière du monde (Mt 5,14)

      Il se peut que je sois incapable de garder mon attention pleinement fixée sur Dieu quand je travaille — mais Dieu ne me l'exige pas. Toutefois, je peux pleinement désirer et projeter d'accomplir mon travail avec Jésus et pour Jésus. C'est là une belle chose et c'est là ce que Dieu veut. Il veut que notre volonté et notre désir se rapportent à lui, à notre famille, à nos enfants, à nos frères, et aux pauvres.

      Chacun de nous reste seulement un petit instrument. Si tu observes les composants d'un appareil électrique, tu y verras un enchevêtrement de fils grands et petits, neufs et vieux, chers et pas chers. Si le courant ne passe pas à travers eux, il ne peut pas y avoir de lumière. Ces fils, ce sont toi et moi. Le courant, c'est Dieu. Nous avons le pouvoir de laisser passer le courant à travers nous, de le laisser nous utiliser, de le laisser produire la lumière du monde — ou de refuser d'être utilisés et de laisser les ténèbres s'étendre. 

No Greater Love, p. 67 (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.77 rev.)

separ ecrit biblio« Moi, je suis le pain de la vie »

      Vous avez demandé à passer trois mois seul avec Jésus [en retraite] ; cela vous ressemble bien. Mais si pendant ce temps la faim de Jésus dans le cœur de quelques membres de son peuple est plus grande que la vôtre, vous ne devriez pas rester seul avec Jésus tout le temps. Vous devez permettre à Jésus de vous transformer en pain pour être mangé par ceux avec qui vous êtes en contact. Laissez les gens vous dévorer ; par la parole et la présence vous proclamez Jésus... Même Dieu ne pouvait pas offrir de plus grand amour qu'en se donnant lui-même comme Pain de vie — pour être rompu, pour être mangé afin que vous et moi puissions manger et vivre, que nous puissions manger et satisfaire ainsi notre faim d'amour.

      Et pourtant il ne semblait pas satisfait, car lui aussi avait faim d'amour. Il s'est donc fait l'affamé, l'assoiffé, le nu, le sans-logis et n'a cessé d'appeler : « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l'affamé, mais un seul amour : seulement Jésus. 

Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Light (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322 rev.)

separ ecrit biblio« Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

      « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l'affamé, mais un seul amour : seulement Jésus. Son humilité est tellement merveilleuse. Je peux comprendre sa majesté, sa grandeur parce qu'il est Dieu — mais son humilité dépasse ma compréhension, parce qu'il se fait Pain de vie afin que même un enfant aussi petit que moi puisse le manger et vivre.

      Il y a quelques jours alors que je donnais la sainte communion à nos sœurs dans la maison mère, soudain je me suis rendu compte que je tenais Dieu entre mes deux doigts. La grandeur de l'humilité de Dieu. Vraiment « pas de plus grand amour » — pas de plus grand amour que l'amour du Christ (Jn 15,13). Vous devez souvent, j'en suis sûre, éprouver cette impression qu'à votre parole, entre vos mains, le pain devient le corps de Jésus, le vin devient le sang de Jésus. Comme il doit être grand votre amour du Christ ! Pas de plus grand amour que l'amour du prêtre pour le Christ, « son Seigneur et son Dieu » (Jn 20,28).

Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Lignt (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322)

separ ecrit biblio« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

      « Dieu aime celui qui donne avec joie », dit saint Paul (2Co 9,7). Le meilleur moyen de manifester votre gratitude à l'égard de Dieu, ainsi qu'aux autres, est de tout accepter avec joie. Un cœur joyeux est le résultat normal d'un cœur embrasé par l'amour. La joie est la force. Les pauvres se sentaient attirés par Jésus parce qu'il était habité par quelque chose de plus grand que lui ; il rayonnait de cette force — dans ses yeux, ses mains, dans tout son corps. Tout son être manifestait le don qu'il faisait de lui-même à Dieu et aux hommes.

      Que rien ne puisse nous faire du souci, nous remplir de tristesse et de découragement, au point de nous laisser enlever la joie de la résurrection. La joie n'est pas une simple question de tempérament lorsqu'il s'agit de servir Dieu et les âmes ; elle demande toujours un effort. Et c'est là une raison de plus pour tâcher de l'acquérir et la faire grandir dans notre cœur. Même si nous n'avons pas grand-chose à donner, nous pouvons toujours donner la joie qui jaillit d'un cœur amoureux de Dieu.

      Partout dans le monde les gens sont affamés et assoiffés de l'amour de Dieu. Nous répondons à cette faim lorsque nous semons la joie. La joie est l'un des meilleurs remparts contre la tentation. Jésus ne peut prendre pleine possession de notre âme que si elle s'abandonne à lui joyeusement. 

No Greater Love, p. 33

separ ecrit biblio« Heureux ce serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail » 

      Seigneur très aimé, fais que je puisse te voir aujourd'hui et chaque jour dans la personne de tes malades et, en les soignant, te servir. Si tu te caches sous la figure déplaisante du coléreux, du mécontent, de l'arrogant, fais que je puisse encore te reconnaître et dire : « Jésus, toi mon patient, comme il est doux de te servir ». Seigneur, donne-moi cette foi qui voit clair, et jamais alors ma tâche ne sera monotone, toujours la joie jaillira quand je me prêterai aux caprices et répondrai aux désirs de tous les pauvres souffrants…

      Mon Dieu, puisque tu es Jésus mon patient, daigne aussi être pour moi un Jésus de patience, indulgent avec mes fautes et tenant compte de l'intention, car elle est de t'aimer et de te servir dans la personne de chacun de tes malades. Seigneur, augmente ma foi (Lc 17,5), bénis mes efforts et ma tâche, maintenant et à jamais

Something Beautiful for God, p. 73 (trad. La Joie du don, p. 68, rev)

separ ecrit biblioAppelés à choisir d'aimer et à être aimé 

      Nous sommes tous capables de faire le bien comme de faire le mal. Nous ne sommes pas nés mauvais : tout le monde a quelque chose de bon en soi ; les uns le cachent, les autres le négligent, mais la bonté est là. Dieu nous a créés pour aimer et être aimé ; ainsi choisir un chemin ou l'autre c'est une sorte de test envoyé par Dieu. La négligence à aimer peut nous amener à dire « oui » au mal et alors nous ne nous rendons pas compte jusqu'où cela peut nous conduire...

      Heureusement, nous avons le pouvoir de tout surmonter par la prière. Si nous nous tournons vers Dieu, nous répandons la joie et l'amour sur tous ceux qui nous entourent. En revanche, si le mal s'empare de quelqu'un, cette personne peut répandre le mal autour d'elle. Si nous sommes en contact avec une telle personne, faisons tout pour l'aider et lui montrer que Dieu se soucie toujours d'elle. Prions fort afin qu'elle redécouvre la prière, qu'elle revoie Dieu en elle-même et le retrouve dans les autres... Tous nous avons été créés par la même main aimante. L'amour du Christ est toujours plus fort que le mal dans le monde. Il nous faut donc aimer et être aimé. C'est aussi simple que cela, et ce ne devrait pas être un tel combat pour y parvenir. 

A Simple Path, p. 51 (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 69 rev.)

separ ecrit biblio« C'est à moi que vous l'avez fait »

      Jésus dit : « Quoi que vous fassiez au dernier de vos frères, c'est à moi que vous le faites. Lorsque vous recevez un petit enfant, c'est moi que vous recevez. Si en mon nom vous offrez un verre d'eau, c'est à moi que vous le faites » (Mc 9,37 ; Mt 10,42). Afin d'être certain que nous avions bien compris ce qu'il disait, il a affirmé que c'est ainsi que nous serons jugés à l'heure de notre mort : « J'avais faim, vous m'avez donné à manger. J'étais nu, vous m'avez vêtu. J'étais sans abri, vous m'avez logé ».

      Ce n'est pas seulement une faim de pain dont il s'agit ; c'est d'une faim d'amour. La nudité ne concerne pas seulement le vêtement ; la nudité c'est aussi le manque de dignité humaine et de cette magnifique vertu qu'est la pureté, ainsi que le manque de respect les uns envers les autres. Être sans abri, ce n'est pas seulement ne pas avoir de maison en dur ; être sans abri, c'est également être rejeté, exclu, pas aimé.

Jesus, the Word to Be Spoken, ch. 8 (trad. Jésus, Celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 110)

separ ecrit biblio« Demeurez en moi, comme moi en vous »

      Aimez prier. Souvent dans la journée, essayez de ressentir le besoin de prier, et alors donnez-vous la peine de prier. La prière agrandit le cœur au point où il pourra contenir le don que Dieu nous fait de lui-même. « Demandez, cherchez » (Lc 11,9) et votre cœur s'élargira assez pour le recevoir.

      La prière suivante, extraite du livre de prières de notre communauté, est choisie parmi celles que nous récitons chaque jour. Puisse-t-elle vous aider...

« Devenons tous des branches authentiques et riches en grappes de la vigne de Jésus, en l'accueillant dans nos vies comme il lui plaira d'y venir :

en tant que Vérité –- pour la dire ;
en tant que Vie –- pour la vivre ;
en tant que Lumière –- pour éclairer ;
en tant qu'Amour –- pour être aimé ;
en tant que Chemin –- pour le parcourir ;
en tant que Joie –- pour la donner ;
en tant que Paix –- pour la répandre ;
en tant que Sacrifice –- pour l'offrir,
dans nos familles et tout autour de nous. »

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 60 rev.)

separ ecrit biblio« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui »

      Comme Jésus nous parle avec tendresse lorsqu'il s'offre aux siens dans la sainte communion : « Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». Qu'est-ce que mon Jésus pourrait me donner de plus que sa chair en nourriture ? Non, Dieu ne pourrait pas faire plus, ni me montrer un plus grand amour.

      La sainte communion, comme le mot lui-même l'implique, est l'union intime de Jésus avec notre âme et notre corps. Si nous voulons avoir la vie et la posséder de façon plus abondante, nous devons vivre de la chair de notre Seigneur. Les saints l'ont tellement bien compris qu'ils pouvaient passer des heures en préparation et plus encore en action de grâce. Qui pourrait expliquer cela ? « Quelle profondeur de richesse dans la sagesse et la science de Dieu ! Comme ses jugements sont incompréhensibles, s'exclamait Paul, comme ses chemins sont impénétrables, car qui connaît l'esprit du Seigneur ? » (Rm 11,33-34).

      Lorsque vous accueillez le Christ dans votre cœur après le partage du Pain Vivant, souvenez-vous de ce que Notre-Dame a dû ressentir alors que le Saint Esprit l'enveloppait de son ombre et qu'elle, qui était pleine de grâce, a reçu le corps du Christ (Lc 1,26s). L'Esprit était si fort en elle qu'immédiatement « elle se leva en hâte » (v. 39) pour aller et servir. 

Jesus, the Word to be Spoken, ch. 6 (trad. Jésus, celui qu'on invoque, p. 84 rev.)

separ ecrit biblio« Soyez saints, car je suis saint » (Lv 19,2)

      Nous savons tous qu'il y a un Dieu qui nous aime et qui nous a faits. Nous pouvons nous tourner vers lui et demander : « Mon Père, aide-moi maintenant. Je veux être saint, je veux être bon, je veux aimer ». La sainteté n'est pas un luxe destiné à une élite ; elle n'est pas réservée à quelques-uns. Nous y sommes destinés, toi, moi et tout le monde. C'est une tâche simple, car si nous apprenons à aimer, nous apprenons à être saints.

      La première étape est de vouloir le devenir. Jésus veut que nous soyons saints comme son Père est saint. Ma sainteté consiste en l'accomplissement de la volonté de Dieu, dans la joie. Dire « Je veux être saint » signifie : « Je vais me dépouiller de tout ce qui n'est pas Dieu. Je vais me dépouiller et vider mon cœur de toutes les choses matérielles. Je vais renoncer à ma volonté propre, à mes goûts, à mes fantaisies, à mon inconstance ; je deviendrai un esclave généreux de la volonté de Dieu. De toute ma volonté, je vais aimer Dieu, je vais choisir en faveur de lui, je vais courir vers lui, je vais arriver jusqu'à lui et je vais le posséder ». Mais tout dépend de ces quelques mots : « Je veux » ou « Je ne veux pas ». Je dois mettre toute mon énergie dans ces mots : « Je veux ». 

No Greater Love, p. 50

separ ecrit biblio« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur »

      Pour devenir saint, il nous faut l'humilité et la prière. Jésus nous a enseigné comment prier, et il nous a dit aussi d'apprendre, par son exemple, à être doux et humble de cœur. Nous n'arriverons ni à l'un ni à l'autre à moins de savoir ce qu'est le silence. L'humilité ainsi que la prière proviennent d'une oreille, d'une intelligence, et d'une langue qui ont goûté le silence auprès de Dieu, car Dieu parle dans le silence du cœur. Donnons-nous vraiment la peine d'apprendre la leçon de sainteté de la part de Jésus, dont le cœur était doux et humble. La première leçon donnée par ce cœur est d'examiner notre conscience, et le reste –- aimer, servir –- suit tout de suite. Un tel examen n'est pas de notre seul ressort, mais relève d'une collaboration entre nous et Jésus. Ce n'est pas la peine de perdre du temps à contempler inutilement nos propres misères ; il s'agit d'élever nos cœurs vers Dieu, et de laisser sa lumière nous illuminer.

      Si tu es humble, rien ne te portera atteinte, ni la louange, ni la disgrâce, car tu sauras alors ce que tu es. Si l'on te fait des reproches, tu n'en seras pas découragé ; et si quelqu'un te dit saint, tu ne te mettras pas sur un piédestal. Si tu es saint, remercie Dieu ; si tu es un pécheur, n'en reste pas là. Le Christ te dit de viser très haut : non pas d'être comme Abraham ou David ou comme aucun saint, mais d'être comme notre Père céleste (Mt 5,48). « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis » (Jn 15,16). 

No Greater Love, p. 53

 

TeresacalcuttaSte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 

« Un jour, quelque part, Jésus était en prière »

      Pour devenir saint, nous avons besoin de l'humilité et de la prière. Jésus nous a enseigné à prier ; il nous a également appris à être doux et humble de cœur (Mt 11,29). Rien de tout cela ne conviendra si nous ne savons pas ce qu'est le silence. L'humilité et la prière s'approfondiront dans la mesure où l'oreille, l'esprit, et la langue auront vécu dans le silence avec Dieu, car c'est dans le silence du cœur que Dieu parle.

Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 6)

separ ecrit biblio« Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu »

      Les contemplatifs et les ascètes de tous les temps, de toutes les religions, ont toujours recherché Dieu dans le silence, la solitude des déserts, des forêts, des montagnes. Jésus lui-même a vécu quarante jours en parfaite solitude, passant de longues heures, cœur à cœur avec le Père, dans le silence de la nuit.

      Nous-mêmes sommes appelés à nous retirer par intermittences dans un plus profond silence, dans l'isolement avec Dieu. Être seul avec lui, non pas avec nos livres, nos pensées, nos souvenirs, mais dans un parfait dénuement ; demeurer en sa présence -- silencieux, vide, immobile, dans l'attente.

      Nous ne pouvons pas trouver Dieu dans le bruit, l'agitation. Vois la nature : les arbres, les fleurs, l'herbe des champs croissent en silence ; les étoiles, la lune, le soleil se meuvent en silence. L'essentiel n'est pas ce que nous pouvons dire, mais ce que Dieu nous dit, et ce qu'il dit à d'autres à travers nous. Dans le silence, il nous écoute ; dans le silence, il parle à nos âmes. Dans le silence, il nous est donné le privilège d'entendre sa voix :

      Silence de nos yeux.
      Silence de nos oreilles.
      Silence de nos bouches.
      Silence de nos esprits.
      Dans le silence du cœur,
      Dieu parlera.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 24)

separ ecrit biblioLe sacrement de la réconciliation : « Tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux »

           La confession est un acte magnifique, un acte de grand amour. Là seulement nous pouvons nous rendre en tant que pécheurs, porteurs du péché, et de là seulement nous pouvons repartir en tant que pécheurs pardonnés, sans péché.

           La confession n'est jamais que l'humilité entrée en action. Nous l'appelions autrefois pénitence, mais il s'agit vraiment d'un sacrement d'amour, du sacrement du pardon. Quand une brèche s'ouvre entre moi et le Christ, quand mon amour se fissure, n'importe quoi peut venir remplir cette fêlure. La confession est ce moment où je permets au Christ d'ôter de moi tout ce qui divise, tout ce qui détruit. La réalité de mes péchés doit être première. Pour la plupart d'entre nous le danger nous guette d'oublier que nous sommes pécheurs et que nous devons nous rendre en confession comme tels. Nous devons nous rendre vers Dieu pour lui dire combien nous sommes désolés de tout ce que nous avons pu faire et qui l'a blessé.

           Le confessionnal n'est pas un lieu de conversations banales ou de bavardages. Y préside un seul sujet -- mes péchés, mes regrets, mon pardon, comment vaincre mes tentations, comment pratiquer la vertu, comment grandir dans l'amour de Dieu

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 116)

separ ecrit biblio« Le bon grain, ce sont les fils du Royaume »

      Il n'y a pas deux mondes, le monde physique et le monde spirituel ; il n'y en a qu'un : le Royaume de Dieu « sur la terre comme au ciel » (Mt 6,10).

      Beaucoup d'entre nous disent en priant : « Notre Père qui es aux cieux ». Ils pensent que Dieu est là-haut, ce qui enracine l'idée d'une séparation entre les deux mondes. Beaucoup d'Occidentaux aiment distinguer la matière de l'esprit. Mais toute vérité est une et la réalité aussi. Dès que nous admettons l'incarnation de Dieu, qui pour les chrétiens se réalise dans la personne de Jésus Christ, nous commençons à prendre les choses au sérieux.

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon, Mame 1995, p. 69)

separ ecrit biblio« Ils ont donné de leur superflu, mais elle, de son indigence »

      Il faut donner ce qui vous coûte quelque chose. Il ne suffit pas de donner seulement ce dont vous pouvez vous passer mais aussi ce dont vous ne pouvez ni ne voulez vous passer, des choses auxquelles vous êtes attaché. Votre don devient alors un sacrifice qui aura du prix aux yeux de Dieu... C'est ce que j'appelle l'amour en action. Tous les jours, je vois grandir cet amour, chez des enfants, des hommes et des femmes.

      Un jour je descendais la rue ; un mendiant vint vers moi et me dit: « Mère Teresa, tout le monde te fait des cadeaux ; moi aussi, je veux te donner quelque chose. Aujourd'hui, je n'ai reçu que vingt-neuf centimes pour toute la journée et je veux te les donner. » J'ai réfléchi un moment ; si je prends ces vingt-neuf centimes (qui ne valent pratiquement rien), il risque de n'avoir rien à manger ce soir, et si je ne les prends pas, je lui ferai de la peine. Alors j'ai tendu les mains et j'ai pris l'argent. Jamais sur aucun visage, je n'ai vu autant de joie que sur celui de cet homme, tellement heureux d'avoir pu faire un don à Mère Teresa ! C'était un énorme sacrifice pour lui, qui avait mendié toute la journée au soleil cette somme dérisoire dont on ne pouvait rien faire. Mais c'était merveilleux aussi, car ces piécettes auxquelles il renonçait devenaient une fortune, puisqu'elles étaient données avec tant d'amour

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p.95)

separ ecrit biblio« Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres »

      Je dis toujours que l'amour commence à la maison. Il y a d'abord la famille et ensuite votre ville. C'est facile de prétendre aimer les gens qui sont très loin, mais beaucoup moins facile d'aimer ceux qui vivent avec nous ou tout près de nous. Je me méfie des grands projets impersonnels car seule chaque personne compte. Pour parvenir à aimer quelqu'un, il faut se rendre proche d'elle. Tout le monde a besoin d'amour. Chacun de nous a besoin de savoir qu'il compte pour les autres et qu'il a une valeur inestimable aux yeux de Dieu.

      Le Christ a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Il a dit aussi : « Ce que vous faites au plus petit de mes frères humains, c'est à moi que vous le faites » (Mt 25,40). C'est lui que nous aimons dans chaque pauvre, et chaque être humain sur la terre est pauvre de quelque chose. Il a dit : « J'avais faim et vous m'avez rassasié. J'étais nu et vous m'avez vêtu » (Mt 25,35). Je rappelle toujours à mes soeurs et à nos frères que notre journée est faite de vingt-quatre heures avec Jésus. 

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 83)

separ ecrit biblio« Mes brebis écoutent ma voix »

      Tu jugeras difficile de prier si tu ne sais pas comment faire. Chacun de nous doit s'aider à prier : en premier lieu, en recourant au silence, car nous ne pouvons pas nous mettre en présence de Dieu si nous ne pratiquons pas le silence, intérieur comme extérieur. Faire silence au-dedans de nous n'est pas facile, mais c'est un effort indispensable. Seulement dans le silence nous trouverons une nouvelle puissance et la vraie unité. La puissance de Dieu deviendra la nôtre afin d'accomplir toutes choses comme il se doit ; il en ira de même pour l'unité de nos pensées avec ses pensées, de l'unité de nos prières avec ses prières, de l'unité de nos actions avec ses actions, de notre vie avec sa vie. L'unité est le fruit de la prière, de l'humilité, de l'amour.

      C'est dans le silence du coeur que Dieu parle ; si tu te places face à Dieu dans le silence et la prière, Dieu te parlera. Et tu sauras alors que tu n'es rien. Ce n'est que lorsque tu connais ton néant, ta vacuité, que Dieu peut te remplir de lui-même. Les âmes des grands priants sont des âmes de grand silence.

      Le silence nous fait voir chaque chose autrement. Nous avons besoin du silence pour toucher les âmes des autres. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu dit -- ce qu'il nous dit, ce qu'il dit à travers nous. Dans un tel silence, il nous écoutera ; dans un tel silence, il parlera à notre âme, et nous entendrons sa voix.

No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 22 rev.)

separ ecrit biblioAppelés à devenir saints

      Quelle est la volonté parfaite de Dieu à notre endroit ? Tu dois devenir saint. La sainteté est le plus grand don que Dieu puisse nous faire car il nous a créés à cette fin. Se soumettre, pour celui ou celle qui aime, est plus qu'un devoir; c'est le secret même de la sainteté.

      Comme le rappelait saint François, chacun de nous est ce qu'il est aux yeux de Dieu -- rien de plus, rien de moins. Nous sommes tous appelés à devenir des saints. Il n'y a rien d'extraordinaire à cet appel. Nous avons tous été créés à l'image de Dieu afin d'aimer et d'être aimés. Jésus désire notre perfection avec une indicible ardeur. « Voici quelle est la volonté de Dieu : c'est votre sanctification. » (1Th 4,3) Son Sacré Coeur déborde d'une envie insatiable de nous voir progresser vers la sainteté.

      Chaque jour nous devons renouveler notre décision de nous hausser à plus de ferveur, comme s'il s'agissait du premier jour de notre conversion, disant : « Aide-moi, Seigneur mon Dieu, dans mes bonnes résolutions à ton saint service, et donne-moi la grâce aujourd'hui même de vraiment commencer, car ce que j'ai fait jusque-là n'est rien. » Nous ne pouvons pas être renouvelés si nous n'avons pas l'humilité de reconnaître ce qui en nous a besoin de l'être.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès, 1997, p. 67)

separ ecrit biblio« La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous »

      Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui.

      Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui ont faim, qui sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'Etat et à la société ; personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens, vous et moi, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable, c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les trouvions.

      Travailler pour travailler, tel est le danger qui nous menace toujours. C'est là que le respect et l'amour et la dévotion interviennent, pour que nous adressions notre travail à Dieu, au Christ. Et voilà pourquoi nous essayons de le faire de la plus belle façon possible

Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 30 rev.)

separ ecrit biblio« Marie se mit en route rapidement »

      La gaieté et la joie étaient la force de Notre Dame. C'est ce qui a fait d'elle la servante empressée de Dieu, son fils, car dès qu'il est venu à elle, elle « est partie en toute hâte ». Seule la joie pouvait lui donner la force de partir en toute hâte au-delà des collines de Judée pour devenir la servante de sa cousine. Il en est de même pour nous ; comme elle, nous devons être les vraies servantes du Seigneur et chaque jour après la sainte communion nous hâter par-delà les montagnes de difficultés que nous rencontrons en offrant de tout notre coeur notre service aux pauvres. Donnez Jésus aux pauvres en tant que servante du Seigneur

      La joie c'est la prière, la joie c'est la force, la joie c'est l'amour, c'est un filet d'amour grâce auquel vous pouvez attraper les âmes. « Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2Co 9,7) Celui qui donne avec joie donne davantage. Si dans le travail vous rencontrez des difficultés et que vous les acceptez avec joie, avec un large sourire, en cela comme en bien d'autres choses, on constatera que vos oeuvres sont bonnes et le Père en sera glorifié. La meilleure manière de montrer votre gratitude à Dieu et aux hommes c'est de tout accepter avec joie. Un coeur joyeux provient d'un coeur brûlant d'amour. 

Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 12  rev).

separ ecrit biblio« Nous sommes des serviteurs quelconques »

      Ne vous souciez pas de chercher la cause des grands problèmes de l'humanité ; contentez-vous de faire ce que vous pouvez faire pour les résoudre en apportant votre aide à ceux qui en ont besoin. Certains me disent qu'en faisant la charité aux autres, nous dédouanons les Etats de leurs responsabilités envers les nécessiteux et les pauvres. Je ne me tracasse pas pour autant, car ce n'est généralement pas l'amour qu'offrent les Etats. Je fais simplement tout ce que je peux faire, le reste n'est pas de mon ressort.

      Dieu a été si bon avec nous ! Travailler dans l'amour est toujours un moyen de se rapprocher de lui. Regardez ce que le Christ a fait durant sa vie sur terre ! Il l'a passée à faire le bien (Ac 10,38). Je rappelle à mes soeurs qu'il a passé les trois ans de sa vie publique à soigner les malades, les lépreux, les enfants et d'autres encore. C'est exactement ce que nous faisons en prêchant l'Evangile par nos actions.

      Nous considérons que servir les autres est un privilège et nous essayons à chaque instant de le faire de tout notre cœur. Nous savons bien que notre action n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais sans notre action cette goutte manquerait. 

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 106)

separ ecrit biblio« Donnez en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous »

      Il ne faut pas se satisfaire de donner de l'argent ; l'argent n'est pas assez, car on peut en trouver. C'est de nos mains que les pauvres ont besoin pour être servis, c'est de nos coeurs qu'ils ont besoin pour être aimés. La religion du Christ est l'amour, la contagion de l'amour.

      Ceux qui peuvent s'offrir une vie aisée ont sans doute leurs raisons. Ils peuvent l'avoir gagnée par leur travail ; je ne suis en colère que devant le gaspillage, devant ceux qui mettent aux ordures ce qui pourrait nous être utile. La difficulté, c'est que bien souvent les riches, ou même les gens aisés, ne savent pas vraiment ce que sont les pauvres ; c'est pourquoi nous pouvons leur pardonner, car la connaissance ne peut que conduire à l'amour, et l'amour au service. C'est parce qu'ils ne les connaissent pas qu'ils ne sont pas émus par eux.

      J'essaie de donner aux pauvres, par amour, ce que les riches pourraient obtenir par l'argent. Certes, je ne toucherais pas un lépreux pour un million ; mais je le soigne volontiers pour l'amour de Dieu.

Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 49)

TeresacalcuttaSte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 


......

Porter de beaux fruits

Si quelqu'un ressent que Dieu lui demande de s'engager dans la réforme de la société, c'est là une question entre lui et son Dieu. Nous avons tous le devoir de servir Dieu là où nous nous sentons appelés. Je me sens appelée au service des individus, à aimer chaque être humain. Jamais je ne pense en terme de masse, de groupe, mais toujours selon les personnes. Si je pensais aux foules, je n'entamerais jamais rien ; c'est la personne qui compte ; je crois aux rencontres face à face. 

La plénitude de notre cœur transparaît dans nos actes : comment je me comporte avec ce lépreux, comment je me comporte avec cet agonisant, comment je me comporte avec ce SDF. Parfois, il est plus difficile de travailler avec les clochards qu'avec les mourants de nos hospices, car ces derniers sont apaisés, dans l'expectative, prêts à partir vers Dieu. On peut s'approcher du malade, du lépreux, et être convaincu que l'on touche au corps du Christ. Mais lorsqu'il s'agit d'un ivrogne qui braille, il est plus difficile de penser que l'on est face à Jésus caché en lui. Combien pures, aimantes doivent être nos mains pour manifester de la compassion à ces êtres-là ! 

Voir Jésus dans la personne la plus spirituellement démunie requiert un cœur pur. Plus défigurée sera l'image de Dieu dans une personne, plus grandes devront être la foi et la vénération dans notre quête du visage de Jésus et dans notre ministère d'amour auprès de lui... Faisons-le avec un sentiment de profonde reconnaissance et de piété. À la mesure du caractère répugnant de la tâche doivent être l'amour et la joie à servir.

No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 78) 

separ ecrit biblio

« Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer »

Voyez de quelle compassion le Christ a fait preuve à l'égard de Judas, l'homme qui a reçu tant d'amour et pourtant a trahi son propre Maître, ce Maître qui a gardé un silence sacré sans le trahir auprès de ses compagnons. Jésus, en effet, aurait pu facilement parler ouvertement et dire aux autres les intentions cachées de Judas et ses agissements ; mais non. Il a préféré faire preuve de miséricorde et de charité ; au lieu de le condamner, il l'a appelé ami (Mt 26,50). Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait (Lc 22,61), Judas aurait été l'ami de la miséricorde de Dieu. Jésus a toujours éprouvé de la miséricorde.

Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 8)

separ ecrit biblio

« Un pauvre...était couché devant le portail »

      Le Christ a dit : « J'étais affamé et vous m'avez nourri » (Mt 25,35). Il a été affamé non seulement de pain mais aussi de l'affection bienveillante qui fait que l'on se sent aimé, reconnu, que l'on se sent être quelqu'un aux yeux de quelqu'un d'autre. Il a été dénudé non seulement de tout vêtement, mais aussi de toute dignité et considération puisque la plus grande injustice à commettre envers le pauvre est de le mépriser parce qu'il est pauvre. Il a été privé non seulement d'un toit...mais aussi a subi toutes les privations qu'endurent ceux que l'on enferme, qui sont rejetés ou exclus, errant de par le monde sans qu'il n'y ait personne pour se soucier d'eux.

      Descends dans la rue, sans plus de propos que cela. Vois cet homme, là, au coin, et va vers lui. Peut-être qu'il s'en irritera, mais tu seras là, en face de lui, en présence. Tu dois manifester la présence qui est en toi par l'amour et l'attention avec lesquels tu t'adresses à cet homme. Pourquoi ? Parce que, pour toi, c'est de Jésus qu'il s'agit. Jésus, oui, mais qui ne peut pas te recevoir chez lui –- voilà la raison pour laquelle tu dois savoir aller vers lui. Jésus, oui, mais caché en la personne qui est là. Jésus, dans le plus petit de nos frères (Mt 25,40), n'est pas seulement affamé d'un morceau de pain, mais aussi d'amour, de reconnaissance, d'être pris en compte.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 91)

separ ecrit biblio

« Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main et le toucha »

Les pauvres ont soif d'eau, mais aussi de paix, de vérité et de justice. Les pauvres sont nus et ont besoin de vêtements, mais aussi de dignité humaine et de compassion pour les pécheurs. Les pauvres sont sans abri et ont besoin d'un abri fait de briques, mais aussi d'un cœur joyeux, compatissant et plein d'amour. Ils sont malades et ils ont besoin de soins médicaux, mais aussi d'une main secourable et d'un sourire accueillant.

Les exclus, ceux qui sont rejetés, ceux qui ne sont pas aimés, les prisonniers, les alcooliques, les mourants, ceux qui sont seuls et abandonnés, les marginalisés, les intouchables et les lépreux..., ceux qui sont dans le doute et la confusion, ceux qui n'ont pas été touchés par la lumière du Christ, les affamés de la parole et de la paix de Dieu, les âmes tristes et affligées..., ceux qui sont un fardeau pour la société, qui ont perdu toute espérance et foi dans la vie, qui ont oublié comment sourire et qui ne savent plus ce que c'est que de recevoir un peu de chaleur humaine, un geste d'amour et d'amitié –- tous, ils se tournent vers nous pour recevoir un réconfort. Si nous leur tournons le dos, nous tournons le dos au Christ.

Lettre à ses collaboratrices du 10/04/1974

separ ecrit biblio

La prière des enfants de Dieu

      La prière, pour être féconde, doit venir du cœur et pouvoir toucher le cœur de Dieu. Vois comment Jésus a enseigné à ses disciples à prier. Chaque fois que nous prononçons le « Notre Père », Dieu, je le crois, porte le regard sur ses mains, là où il nous a gravés : « Je t'ai gravé sur la paume de ma main » (Is 49,16). Il contemple ses mains et il nous voit là, blottis en elles. Quelle merveille que la tendresse de Dieu !

      Prions, disons le « Notre Père ». Vivons-le et alors nous serons des saints. Tout y est : Dieu, moi-même, le prochain. Si je pardonne, alors je peux être saint, je peux prier. Tout provient d'un cœur humble ; ayant un tel cœur, nous saurons comment aimer Dieu, nous aimer nous-mêmes et aimer notre prochain (Mt 22,37s). Il n'y a là rien de compliqué et pourtant nous compliquons tant nos vies, les aggravant de tant de surcharges. Une seule chose compte : être humble et prier. Plus vous prierez, mieux vous prierez.

No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 28)

separ ecrit biblio« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Lc 11,4)

      Chaque soir, avant de vous endormir, vous devez faire votre examen de conscience (car vous ne savez pas si vous serez encore de ce monde le lendemain !). Quel que soit le mal que vous avez fait, vous devez vous engager à réparer si c'est possible. Si, par exemple, vous avez volé quelque chose, essayez de le rendre. Si vous avez froissé quelqu'un, essayez de vous en excuser sans délai. S'il est impossible de réparer, exprimez à Dieu vos regrets ou vos remords. C'est très important, car nous devons être capables de contrition pour être rendus capables d'amour. Vous pourriez dire, par exemple : « Seigneur, je suis navré de t'avoir offensé et je te promets de faire de mon mieux pour ne plus recommencer ». Alors, tout à coup, quelle impression de bien-être, de délivrance, que de sentir son coeur purifié ! Souvenez-vous que Dieu est miséricorde. Il est notre Père prévenant, prêt à tout pardonner et à tout oublier, à la condition que nous essayions d'en faire autant envers ceux qui nous ont fait du tort.

      Examinez donc le fond de votre coeur pour voir s'il n’y demeure pas enfouie quelque rancune envers votre prochain. Comment, en effet, pourrions-nous demander à Dieu de nous pardonner, alors que nous ne voulons pas pardonner aux autres ? Souvenez-vous que si vous vous repentez vraiment avec un coeur généreux, vos fautes seront oubliées aux yeux de Dieu. Il vous pardonnera toujours si votre repentir est sincère. Priez donc pour pardonner à ceux qui vous ont offensé, pour aimer ceux que vous n'aimez pas, et sachez ensuite pardonner comme Dieu vous a pardonné. 

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame1995, p. 48)

separ ecrit biblioJésus, un homme mangé

      Quand Jésus est venu en ce monde, il l'a aimé si fortement qu'il a donné sa vie pour lui. Il est venu pour satisfaire notre faim de Dieu. Et comment l'a-t-il fait? Il s'est changé lui-même en Pain de la Vie. Il s'est fait petit, fragile, désarmé pour nous. Les miettes de pain sont si minuscules que même un bébé peut les mâcher, même un agonisant peut les manger. Il s'est changé en Pain de la Vie pour apaiser notre appétit de Dieu, notre faim d'Amour.

      Je ne crois pas que nous aurions jamais pu aimer Dieu si Jésus n'était pas devenu l'un d'entre nous. Et c'est afin de nous rendre capables d'aimer Dieu qu'il est devenu l'un d'entre nous en toute chose, sauf le péché. Créés à l'image de Dieu, nous avons été créés pour aimer, car Dieu est amour. Par sa passion, Jésus nous a enseigné comment pardonner par amour, comment oublier par humilité. Trouve Jésus et tu trouveras la paix.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.90)

separ ecrit biblio« Soyez miséricordieux comme votre Père »

      Je suis habitée par le sentiment que sans cesse, partout, est revécue la Passion du Christ. Sommes-nous prêts à participer à cette Passion ? Sommes-nous prêts à partager les souffrances des autres, non seulement là où domine la pauvreté mais aussi partout sur la terre ? Il me semble que la grande misère et la souffrance sont plus difficiles à résoudre en Occident. En ramassant quelqu'un d'affamé dans la rue, en lui offrant un bol de riz ou une tranche de pain, je peux apaiser sa faim. Mais celui qui a été battu, qui ne se sent pas désiré, aimé, qui vit dans la crainte, qui se sait rejeté par la société, celui-là éprouve une forme de pauvreté bien plus profonde et douloureuse. Et il est bien plus difficile d'y trouver un remède.

      Les gens ont faim de Dieu. Les gens sont avides d'amour. En avons-nous conscience ? Le savons-nous ? Le voyons-nous ? Avons-nous des yeux pour le voir ? Si souvent, notre regard se promène sans se poser. Comme si nous ne faisions que traverser ce monde. Nous devons ouvrir nos yeux, et voir. 

No Greater Love (trad. Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 65)

separ ecrit biblio« Donne-moi à boire »

      Les paroles de Jésus « J'ai soif » (Jn 19,28), qui sont écrites sur le mur de toutes nos chapelles, ne sont pas passées mais vivantes, ici et maintenant ; elles sont dites pour vous. Le croyez-vous ? Si oui, vous entendrez et vous sentirez sa présence. Laissez-le devenir aussi intime en vous qu'il l'est en moi ; ce sera la plus grande joie que vous puissiez m'offrir. J'essaierai de vous aider à comprendre, mais c'est Jésus lui-même qui est seul à pouvoir vous dire « J'ai soif ! » Ecoutez votre propre nom. Et pas seulement une fois. Chaque jour. Si vous écoutez avec votre coeur, vous entendrez, vous comprendrez.

      Pourquoi Jésus dit-il : « J'ai soif » ? Quel en est le sens ? Il est très difficile à expliquer avec des mots... Pourtant, si vous deviez retenir une seule chose de cette lettre, que ce soit ceci : « J'ai soif » est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « Je vous aime ». Tant que vous ne saurez pas, et de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir ce qu'il veut être pour vous ; ni ce qu'il veut que vous soyez pour lui. Le coeur et l'âme des Missionnaires de la Charité consistent exclusivement en ceci : la soif du coeur de Jésus, caché dans les pauvres. Voilà la seule source de tout ce qui fait notre vie. Cela vous donne, à la fois le but...et l'esprit de notre Congrégation. Etancher la soif de Jésus vivant parmi nous est notre seule raison d'être et notre unique objectif. Pouvons-nous en dire autant de nous-mêmes, à savoir que cela est notre seule raison de vivre ? 

Lettre à toute sa communauté dite « Testament spirituel »

separ ecrit biblio« Son coeur est loin de moi »

      Laisser l'amour de Dieu prendre entière et absolue possession d'un coeur ; que cela devienne pour ce coeur comme une seconde nature ; que ce coeur ne laisse rien entrer en lui qui lui soit contraire ; qu'il s'applique continuellement à accroître cet amour de Dieu en cherchant à lui plaire en tout et en ne lui refusant rien de ce qu'il demande ; qu'il accepte comme venant de la main de Dieu tout ce qui lui arrive.

      La connaissance de Dieu produit l'amour, et la connaissance de soi produit l'humilité. L'humilité n'est rien d'autre que la vérité. « Qu'avons-nous que nous n'ayons reçu ? » demande saint Paul (1Co 4,7). Si j'ai tout reçu, quel bien ai-je par moi-même ? Si nous en sommes convaincus, nous ne relèverons jamais la tête avec orgueil. Si vous êtes humble, rien ne vous touchera, ni louange ni opprobre, car vous savez ce que vous êtes. Si l'on vous blâme, vous n'en serez pas découragé. Si l'on vous proclame saint, vous ne vous placerez pas sur un piédestal. La connaissance de nous-mêmes nous met à genoux.

Prayer : Seeking the Heart of God, avec Frère Roger (trad. La prière, fraîcheur d'une source)

separ ecrit biblio« Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres »

Le pauvre n'a pas faim seulement de pain, il a aussi terriblement faim de dignité humaine. Nous avons besoin d'amour et d'exister pour quelqu'un d'autre. C'est là que nous commettons une erreur lorsque nous repoussons les gens sur le bas-côté. Non seulement nous avons refusé aux pauvres un morceau de pain mais, en les considérant comme rien, en les abandonnant à la rue, nous leur refusons cette dignité qui est la leur, de plein droit, en tant qu'enfants de Dieu. Le monde, aujourd'hui, est affamé non seulement de pain, mais d'amour ; il a faim d'être désiré, d'être aimé. Les gens ont faim de sentir la présence du Christ. Dans beaucoup de pays, on dispose de tout en abondance, sauf de cette présence, de cette bienveillance. 

En chaque pays il y a des pauvres. Il est des continents où la pauvreté est plus spirituelle que matérielle, une pauvreté faite de solitude, de découragement, d'une absence de sens. Mais j'ai vu aussi, en Europe ou en Amérique, des gens dans le plus grand dénuement dormir sur des cartons, des chiffons, dans les rues. Paris, Londres ou Rome connaissent cette forme de pauvreté. Il est si simple de parler ou de se préoccuper des pauvres qui sont au loin. Il est plus difficile, et peut-être un plus grand défi, de prêter attention et de se soucier du pauvre qui vit à deux pas de chez nous. 

Le riz, le pain, que je donne à l'affamé ramassé dans la rue apaiseront sa faim. Mais celui qui vit dans l'exclusion, le manque d'amour et une grande peur, combien il sera difficile de combler cette faim-là. Vous qui habitez en Occident, bien plus que la pauvreté matérielle, vous connaissez la pauvreté spirituelle, et c'est pour cela que vos pauvres sont parmi les plus pauvres. Parmi les riches, il y a souvent des personnes spirituellement très pauvres. Je trouve qu'il est facile de nourrir un affamé ou de fournir un lit à un sans-abri, mais consoler, effacer l'amertume, la colère et l'isolement qui viennent de l'indigence spirituelle, cela demande beaucoup plus de temps.

No Greater Love, p. 93 

separ ecrit biblio« Laissez les enfants venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent »

Voici la voie de l'amour confiant : 

      —avoir une confiance absolue, inconditionnelle et inébranlable en Dieu notre Père qui nous aime, même lorsque tout semble voué à l'échec. 

      —chercher en lui seul notre secours et notre défenseur. 

      —refuser le doute et le découragement, « décharger toutes nos angoisses et nos soucis sur le Seigneur » (Ps 54,22), et avancer dans une liberté parfaite. 

      —être audacieux et sans aucune crainte devant les obstacles, sachant que « rien n'est impossible à Dieu » (Lc 1,37). 

      —compter en tout sur notre Père qui est aux cieux dans un mouvement d'abandon spontané, comme celui des enfants, convaincus de notre néant absolu, mais courageusement confiants, jusqu’à la hardiesse, en sa bonté paternelle.

No Greater Love, p. 63 

 

TeresacalcuttaSte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 


« Tu as été fidèle pour peu de choses... ; entre dans la joie de ton maître »

« J'ai gardé le Seigneur toujours devant mes yeux ; parce qu'il est toujours à ma droite, je ne peux pas glisser » (Ps 15,8). Car s'il est une chose que Jésus me demande, c'est de m'appuyer sur lui, de me confier en lui seul, de m'abandonner à lui sans réserve... Nous ne devons pas essayer de contrôler les actions de Dieu. Nous ne devons pas compter des étapes du voyage qu'il veut nous faire entreprendre. Même si je me sens comme un bateau à la dérive, à moi de me donner entièrement à lui. Lorsque cela semble difficile, souviens-toi que nous ne sommes pas appelés à réussir, mais à être fidèles. La fidélité est importante, même dans les petites choses, non pas pour la chose elle-même, ce qui serait le souci d'un esprit mesquin, mais pour la grande chose qu'est la volonté de Dieu. Saint Augustin a dit : « Les petites choses restent petites, mais être fidèle dans les petites choses est une grande chose. Notre Seigneur n'est-il pas le même dans un pauvre visiteur que dans un grand ? » (cf Mt 25,40)

Prayer : Seeking the Heart of God, with Bro. Roger (trad. La prière, fraîcheur d'une source)

separ ecrit biblio« Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l'autorité sur dix villes »

Quoi que tu fasses, y compris aider quelqu'un à traverser la route, c'est à Jésus que tu le fais. Tu donnes un verre d'eau, et c'est à Jésus que tu l'as donné (Mt 25,35) –- petit précepte de rien du tout, et pourtant crucial, toujours plus illuminateur. Nous ne devons pas craindre l'amour du Christ, d'aimer comme il a aimé. Qu'importe si notre travail est modeste, humble ; faisons-le avec l'amour du Christ lui-même. Aussi beau que puisse être ton travail, sois-en détaché, toujours prêt à y renoncer. Ce que tu fais n'est pas tien. Les talents que Dieu t'a donnés ne sont pas les tiens ; ils t'ont été donnés afin que tu t'en serves pour la gloire de Dieu. Sois généreux et mets en œuvre tout ce qui est en toi pour plaire au bon Maître. Qu'avons-nous à apprendre ? À être doux et humble (Mt 11,29) ; si nous le devenons, nous apprendrons à prier ; et l'apprenant, nous appartiendrons à Jésus ; et lui appartenant, nous apprendrons à croire ; et croyant, nous apprendrons à aimer ; et aimant, nous apprendrons à servir.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 80 rev.)

separ ecrit biblio « Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » : le sacrement de réconciliation

L'autre jour, quelqu'un, un journaliste, m'a posé une question étrange : « Vous-même, allez-vous en confession ? –-Oui, je vais en confession chaque semaine, ai-je répondu. –-Dieu doit être plus qu'exigeant si vous-même avez à vous confesser ». C'était à mon tour de lui dire : « Il arrive parfois à votre propre enfant de mal agir. Que se passe-t-il quand il vous annonce : ' Papa, je suis désolé ! ' Que faites-vous ? Vous prenez votre enfant dans vos bras et vous l'embrassez. Pourquoi ? Parce que c'est votre façon de lui dire que vous l'aimez. Dieu fait la même chose. Il vous aime tendrement ». Si nous avons péché ou si nous avons commis une faute, faisons en sorte que cela nous aide à nous rapprocher de Dieu. Disons lui humblement : « Je sais que je n'aurais pas dû agir ainsi, mais même cette chute, je te l'offre ». Si nous avons péché, si nous avons fauté, allons vers lui et disons-lui : « Je regrette ! Je me repens ! » Dieu est un père qui prend pitié. Sa miséricorde est plus grande que nos péchés. Il nous pardonnera.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 117 rev.)

separ ecrit biblio« Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui... Mais il lui dit : ' Rentre auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi ' »

Nous sommes appelés à aimer le monde. Et Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné Jésus (Jn 3,16). Aujourd'hui, il aime tellement le monde qu'il nous donne au monde, toi et moi, pour que nous soyons son amour, sa compassion et sa présence par une vie de prière, de sacrifices, d'abandon. La réponse que Dieu attend de toi est que tu deviennes contemplatif, que tu sois contemplatif. Prenons Jésus au mot, et soyons des contemplatifs au cœur du monde car, si nous avons la foi, nous sommes en sa présence perpétuelle. Par la contemplation, l'âme puise directement dans le cœur de Dieu les grâces que la vie active a la charge de distribuer. Nos existences doivent être liées au Christ vivant qui est en nous. Si nous ne vivons pas en présence de Dieu, nous ne pouvons pas persévérer. Qu'est-ce-que la contemplation ? Vivre la vie de Jésus. C'est ainsi que je la comprends. Aimer Jésus, vivre sa vie au sein de la nôtre, vivre la nôtre au sein de la sienne... La contemplation ne revient pas à s'enfermer dans un cabinet obscur, mais à permettre à Jésus de vivre sa Passion, son amour, son humilité en nous, de prier avec nous, d'être avec nous, et de sanctifier à travers nous. Notre vie et notre contemplation sont une. Ce n'est pas là une question de faire mais d'être. Il s'agit en fait de la pleine jouissance de notre esprit par l'Esprit Saint qui insuffle en nous la plénitude de Dieu et nous envoie dans toute la création comme son message personnel d'amour (Mc 16,15).

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.26)

separ ecrit biblio« Que votre lumière brille devant les hommes »

Les chrétiens sont comme de la lumière pour les autres, pour tous les hommes du monde entier. Si nous sommes chrétiens nous devons ressembler au Christ. Si vous voulez l'apprendre, l'art de la prévenance vous fera ressembler de plus en plus au Christ, car son cœur était humble et il était toujours attentif aux besoins des hommes. Une grande sainteté commence par cette attention aux autres ; pour être belle, notre vocation doit être toute remplie de cette attention. Là où Jésus a passé, il a fait du bien. Et la Vierge Marie à Cana n'a pensé qu'aux besoins d'autrui et à les communiquer à Jésus. Un chrétien est un tabernacle du Dieu vivant. Il m'a créée, il m'a choisie, il est venu habiter en moi, parce qu'il avait besoin de moi. Maintenant que vous avez appris combien Dieu vous aime, quoi de plus naturel pour vous que de passer le reste de votre vie à rayonner de cet amour ? Être vraiment chrétien, c'est accueillir vraiment le Christ et devenir un autre Christ. C'est aimer comme nous sommes aimés, comme le Christ nous a aimés sur la croix. 

Something Beautiful for God (trad. La joie du don, Seuil 1975, p.31)

separ ecrit biblioLa vie est la vie

La vie est beauté, admire-la
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.

Mère Teresa

separ ecrit biblioJésus est ma vie

La parole à dire
La Vérité à faire connaître.
Le chemin à parcourir.
La lumière à diffuser.
La Vie à vivre.
L'Amour à aimer.
La joie à répandre.
Le sacrifice à offrir.
La Paix à donner.
Le Pain de Vie à manger.
L'affamé à nourrir.
L'assoiffé à rassasier.
L'être nu à vêtir ;
Le sans-abri à loger.
Le malade à guérir.
L'isolé à aimer.
L'indésirable à accueillir.
Le lépreux pour laver ses plaies
Le mendiant pour lui sourire.
L'ivrogne à écouter.
Le malade mental à protéger.
Le tout-petit à embrasser.
L'aveugle à guider.
Le muet pour parler à sa place.
L'estropié pour marcher avec lui.
Le drogué à secourir.
La prostituée à sortir du danger et à secourir.
Le prisonnier à visiter.
Le vieillard à servir.
Pour moi : Jésus est mon Dieu.
Jésus est mon époux.
Jésus est ma vie. Jésus est mon seul amour.
Jésus m'est indispensable.
Jésus est mon tout.

Mère Teresa

separ ecrit biblio

Faites le quand même...

Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes, Pardonne les quand même...
Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser d'être égoïste et d'avoir des arrières pensées,
Sois gentil quand même...
Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,
Réussis quand même...
Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,
Sois honnête et franc quand même...
Ce que tu as mis des années à construire, quelqu'un pourrait le détruire en une nuit,
Construis quand même...
Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,
Sois heureux quand même...
Le bien que tu fais aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain,
Fais le bien quand même...
Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,
Donne au monde le meilleur que tu as quand même...
Tu vois, en faisant une analyse finale, c'est une histoire entre toi et Dieu, cela n'a jamais été entre eux et toi.

Mère Teresa

separ ecrit biblioLa joie est prière, force et amour

Dieu aime celui qui donne avec joie.
La meilleure manière de montrer notre gratitude envers Dieu et les gens c'est d'accepter tout avec joie.
Être heureux avec lui, maintenant,
cela veut dire : aimer comme il aime, aider comme il aide, donner comme il donne, servir comme il sert,
sauver comme il sauve, être avec lui 24 heures par jour,le toucher avec Son déguisement de misère dans les pauvres et dans ceux qui souffrent. 
Un cœur joyeux est le résultat normal d'un cœur brûlant d'amour.
C'est le don de l'Esprit, une participation à la joie de Jésus vivant dans l'âme.
Gardons dans nos coeurs la joie de l'amour de Dieu et partageons cette joie de nous aimer les uns les autres comme Il aime chacun de nous.
Que Dieu nous bénisse. 

Mère Teresa

separ ecrit biblio« Toujours prier sans se décourager »

      Aime prier. Ressens souvent le besoin de prier tout au long de la journée. La prière dilate le cœur jusqu'à ce que celui-ci puisse recevoir le don de Dieu qui est lui-même. Demande, cherche, et ton cœur grandira au point de le recevoir, de le garder comme ton bien. 

      Nous désirons tellement bien prier, et puis nous échouons. Alors nous nous décourageons et renonçons. Si tu veux prier mieux, tu dois prier plus. Dieu accepte l'échec, mais il ne veut pas du découragement. Toujours plus, il nous veut tels des enfants, toujours plus humbles, toujours plus remplis de gratitude dans l'oraison. Il veut que nous nous souvenions de notre appartenance à tous au corps mystique du Christ, qui est prière perpétuelle. 

      Nous devons nous aider l'un l'autre dans nos prières. Libérons nos esprits. Ne prions pas longuement, que nos prières ne s'étirent pas sans fin, mais qu'elles soient brèves, pleines d'amour. Prions pour ceux qui ne prient pas. Souvenons-nous que celui qui veut pouvoir aimer, doit pouvoir prier.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 20) 

separ ecrit biblio

« Il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule »

Simplicité de notre vie contemplative : elle nous fait voir le visage de Dieu en chaque chose, en chaque être, partout et toujours ! Et sa main, présente en chaque événement nous fait tout accomplir — la méditation et l'étude, le travail et l'échange, manger et dormir — en Jésus, avec Jésus, pour Jésus et à l'égard de Jésus sous le regard aimant du Père, alors que nous restons toujours disposés à le recevoir sous quelque forme qu'il revête.

Je suis subjuguée par le fait que, avant de commenter la Parole de Dieu, avant d'annoncer aux foules les Béatitudes, Jésus, prenant celles-ci en compassion, les a guéries et nourries. Et après seulement, il a commencé à leur livrer son enseignement.

Aime Jésus généreusement, aime-le avec confiance, sans regarder derrière toi, et sans appréhension. Donne-toi entièrement à Jésus. Il te prendra comme instrument pour accomplir des merveilles à la condition que tu sois infiniment plus conscient de son amour que de ta faiblesse. Crois en lui, remets-toi entre ses mains dans un élan de confiance aveugle et absolue, car il est Jésus. Crois que Jésus, et Jésus seul, est la vie ; sache que la sainteté n'est rien d'autre que ce même Jésus vivant intimement en toi ; alors il sera libre du geste de sa main sur toi.

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 92)

 

 

 

 

TeresacalcuttaSte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 

 Quelques paroles en vrac

Il y a toujours, puisque que je le dis, puisque je l'affirme, au bout du chagrin, une fenêtre ouverte. Mère Teresa

Dieu seul peut donner la foi mais tu peux donner ton témoignage. Mère Teresa

Dieu seul peut donner l'espérance mais tu peux prendre confiance à tes frères. Mère Teresa

Dieu donne la paix mais tu peux semer l'union. Mère Teresa

Nous ne sommes tous que ses instruments. Nous faisons notre petit peu, et nous passons. Mère Teresa

C'est lui qui nous as choisi(e)s le premier, et non pas nous qui l'avons choisi d'abord. Mère Teresa

Nous devons tous donner. Mère Teresa

Il faut s'accrocher à Jésus, se rassembler autour de Lui pour Le saisir et ne plus Le laisser s'échapper, pour rien au monde. Mère Teresa

Il faut tomber amoureux de Jésus. Mère Teresa

Nous cherchons à aimer la présence de Jésus sous les espèces du pain et du vin. Mère Teresa

Nous devons imiter sans peur ce qu'il a fait, c'est-à-dire nous exposer aux dangers et, avec Lui et pour Lui, accepter la mort. Mère Teresa

Que Jésus vous garde dans son coeur, car c'est le seul endroit où nous puissions être ensemble. Mère Teresa

Marie, à Cana, n'a pas fait autre chose que de veiller aux nécessités des autres et de les faire connaître à Jésus. Mère Teresa

Va et sers sans tarder, comme Marie. Mère Teresa

Tu as été envoyé(e), ce n'est pas toi qui as déterminé la direction de ta mission. Tu as été envoyée comme Jésus, qui nous a été envoyé à nous. Mère Teresa

Sois pour ta communauté une raison de se réjouir. Mère Teresa

Va auprès des pauvres avec zèle et amour. Mère Teresa

Il S'est fait pain de vie afin de rassasier notre faim d'amour. Mère Teresa

Pour pouvoir aimer, il faut que nous ayons la foi, la foi active, c'est l'amour, l'amour actif, c'est le service Mère Teresa

Ce n'est pas de sympathie ou de pitié qu'ont besoin les pauvres, mais d'amour. Et de compassion. Mère Teresa

Ayez un sourire pour votre prochain, donnez-lui du temps. Mère Teresa

Comment pouvons-nous aimer les pauvres si nous n'aimons pas d'abord nos propres enfants? L'amour commence chez soi. Mère Teresa

Quoi que tu fasses, quand j'avais faim tu m'as donné à manger, quand j'avais soif tu m'as donné à boire. Mère Teresa

Quand j'étais fatigué, tu m'as aidé à trouver du repos, quand j'avais peur tu m'as ôté toute mon angoisse. Mère Teresa

Quand j'étais petit tu m’as appris à lire, quand j'étais seul tu m'as donné de l'amour. Mère Teresa

Quand j'étais en prison tu es venu dans ma cellule, quand j'étais à l'hôpital tu m'as soigné. Mère Teresa

Quand j'étais dans un pays étranger tu m'as accueilli, quand j'étais au chômage tu m'as cherché du travail. Mère Teresa

Quand j'étais vieux tu m'as offert ton sourire, quand j'étais sans repos tu m'as patiemment écouté. Mère Teresa

Quand j'étais blessé dans la bataille tu as pansé mes plaies, quand j'aspirais à la bonté tu m'as tenu la main. Mère Teresa

Quand on se moquait de moi tu étais à mes côtés, quand j'étais heureux tu as partagé ma joie. Mère Teresa

Quand j'étais sans abri tu m'as ouvert ta porte, quand j'étais nu tu as donné ton vêtement. Mère Teresa

Nous allons essayer de parler davantage à Dieu et avec Dieu et moins aux hommes et avec les hommes. Mère Teresa

Allons proclamer la paix comme le Christ l'a fait. Mère Teresa

Que personne ne vienne à vous sans repartir meilleur et plus joyeux. Mère Teresa

Il y a des maladies qui ne guérissent pas avec de l'argent, mais avec de l'amour. Mère Teresa

Les pauvres veulent être traités en fils de Dieu et non en esclaves. Mère Teresa

Nous devons aimer les pauvres parce que Jésus se cache sous l'apparence des pauvres. Mère Teresa

Notre mission est une mission d'amour et de bonté. Mère Teresa

Notre devoir consiste à mettre pauvres et riches en présence les uns les autres, à être leur point de rencontre en quelque sorte. Mère Teresa

Ne laissez rien vous troubler au point de vous faire oublier la joie du Christ ressuscité. Mère Teresa

N'ayez pas peur d'aimer jusqu'à la souffrance. Mère Teresa

Ne donnez pas seulement vos soins, mais aussi votre coeur. Mère Teresa

Pour qu'il soit authentique, l'amour doit coûter. Il en a coûté à Jésus de nous aimer. Mère Teresa

Nous autres, nous avons besoin ni bombes ni d'armes, car notre seule arme, c'est l'amour. Mère Teresa

Si véritablement nous désirons aimer, nous savons bien que nous devons apprendre à pardonner. Mère Teresa

Plus nous recevons dans le silence de la prière, plus nous donnerons dans la vie active. Mère Teresa

Soyez l'expression vivante de la bonté de Dieu. Mère Teresa

Des mots aimables peuvent être courts et faciles à dire, Mais leur écho est vraiment sans fin. Mère Teresa

Ne cherchez donc pas Jésus en dehors de vous, mais avant tout en vous-même, dans la Sainte communion. Mère Teresa

Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire. Mère Teresa

La perte d'une certaine pudeur comme la perte de la pureté sont les causes profondes de la décadence du monde. Mère Teresa

Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux. Mère Teresa

Le manque d'amour est la plus grande pauvreté. Mère Teresa

Si tu juges les gens tu n'as pas le temps de les aimer. Mère Teresa

Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne, mais l'amour avec lequel on donne. Mère Teresa

La plus grande souffrance est de se sentir seul, sans amour, abandonné de tous. Mère Teresa
La solitude et le sentiment de n'être pas désiré sont les plus grandes pauvretés. Mère Teresa

Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde? Rentrez chez vous et aimer votre famille! Mère Teresa

La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter. Mère Teresa

Donne tes mains pour servir et ton coeur pour aimer. Mère Teresa

Ce dont nous avons besoin est d'aimer sans nous épuiser. Mère Teresa

Si vous ne pouvez pas nourrir cent personnes, nourrissez-en au moins une. Mère Teresa

Insistons sur le développement de l'amour, la gentillesse, la compréhension, La paix. Le reste nous sera offert. Mère Teresa

La joie est prière, la joie est force, la joie est amour. Mère Teresa

Dieu aime celui qui donne avec joie. Mère Teresa

La meilleure manière de montrer notre gratitude envers Dieu et envers les gens, c'est d'accepter tout avec joie. Mère Teresa

Ne laissez jamais le chagrin vous noyer Au point d'en oublier la joie du Christ Ressuscité Mère Teresa

Être heureux avec Jésus maintenant cela veut dire: Aimer comme Jésus aime. Mère Teresa

Être heureux avec Jésus maintenant cela veut dire: Aider comme Jésus aide. Mère Teresa

Être heureux avec Jésus maintenant cela veut dire: Donner comme Jésus donne. Mère Teresa

Être heureux avec Jésus maintenant cela veut dire: Servir comme Jésus sert. Mère Teresa

Être heureux avec Jésus maintenant cela veut dire: Être avec lui vingt-quatre heures par jour. Mère Teresa

Un coeur joyeux est le résultat normal d'un coeur brûlant d'amour. Mère Teresa

La joie: c'est le don de l'Esprit, une participation à la joie de Jésus vivant dans l'âme. Mère Teresa

Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important Que ce qui divise, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu crois qu'être différents est une richesse et non un danger, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si, pour toi, l'étranger est un frère qui t'est proposé, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si l'injustice qui frappe les autres te révolte autant Que celle que tu subis, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa
Si tu partages son pain et que tu sais joindre Un morceau de ton coeur, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu sais accepter qu'un autre te rende service, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si la colère est pour toi une faiblesse et non Une preuve de force, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu refuses de battre la coulpe sur La poitrine des autres, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu préfères être lésé que de faire du tord à quelqu'un, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu refuses qu'après toi ce soit le déluge, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu te ranges du côté du pauvre et de L'opprimé sans te prendre pour un héros, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu crois que l'amour est la seule force de dissuasion, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Si tu crois que la paix est possible, ALORS LA PAIX VIENDRA. Mère Teresa

Dieu seul peut donner la paix, mais tu peux semer l'union. Mère Teresa

Ma vie est dédiée au Christ. C'est par lui que je respire et que je vois. Mère Teresa

Sers Jésus sous l'apparence du pauvre. Mère Teresa

Aujourd'hui c'est à la mode de parler des pauvres. Connaître, aimer et servir les pauvres sont des choses Bien différentes. Mère Teresa

Commence en transformant tout ce que tu fais en Quelque chose de beau pour Dieu. Mère Teresa

Nous avons besoin de prier! Sans la force de la prière, notre vie est insupportable Mère Teresa

Prier, c'est voir le monde avec les yeux de Dieu .Mère Teresa

Chez nous, il y a toujours un lit prêt pour un Enfant de plus. Mère Teresa

Dieu est l'ami du silence. Le silence nous donne une vision nouvelle De chaque chose. Mère Teresa

Prier, c'est se retrouver soi-même en écoutant Dieu qui parle. Mère Teresa

N'oublions pas que l'amour commence dans la famille. Mère Teresa

La providence nous vient toujours en aide Mère Teresa

Nous sommes de petits instruments; mais entre les mains De Dieu, tant de petits instruments peuvent accomplir Des miracles! Mère Teresa

Parlons peu. Prenons le balai et commençons à nettoyer La maison du pauvre. Mère Teresa

Je suis le crayon de Dieu. Un petit bout de crayon avec lequel il écrit ce qu'il veut. Mère Teresa

Nous sommes tous le Corps du Christ. Nous sommes tous le Christ sous l'apparence D'êtres humains qui ont besoin d'aide. Mère Teresa

Les pauvres sont le Corps du Christ qui souffre: Ils sont le Christ. Mère Teresa

Sans Dieu, nous sommes des être humains qui ne Peuvent donner que de la douleur et de la souffrance. Mère Teresa

Mettons nos mains, nos yeux, notre coeur à la Disposition du Christ, pour qu'il puisse agir À travers nous. Mère Teresa

Quelque soit notre croyance, nous devons apprendre à pardonner, Si nous voulons aimer véritablement! Mère Teresa

Donne-moi ô Dieu, le don le plus béni que je connaisse Celui d'avoir le coeur rempli de l'amour de Dieu. Mère Teresa

Seigneur, donne-moi cette clairvoyante, et mon travail ne sera jamais lassant. Mère Teresa

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: De parler le moins possible de soi-même.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: s'occuper de son propre travail.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Éviter la curiosité.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Ne pas se mêler des affaires des autres.

Conseil de mère Teresa pour notre vie chrétienne: Accueillir la contradiction avec humour.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Ne pas s'arrêter aux défauts des autres.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Céder face à la volonté des autres.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Accepter injures et insultes.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Accepter de se voir mis dans l'ombre, oublié, ou méprisé.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Rester poli et délicat même si quelqu'un nous provoque.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Ne pas chercher à être admiré ou aimé.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Ne pas se retrancher derrière sa propre dignité.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Ne pas essayer d'avoir le dernier mot dans une discussion, même si on a raison.

Conseil de Mère Teresa pour notre vie chrétienne: Choisir toujours le plus difficile.

Ce n'est pas la grandeur des choses que vous faites qui importe, mais la qualité d'amour qu vous mettez. Mère Teresa

La prière engendre la foi, la foi engendre l'amour, et l'amour engendre le service des pauvres. Mère Teresa

Le silence nous apprendra beaucoup. Il nous enseignera à parler au Christ, et à parler avec joie à nos frères et soeurs. Mère Teresa

Nous pouvons et devons faire de notre travail une prière. Jamais nous ne pourrons remplacer l'oraison par le travail. Mère Teresa

Le silence est quelque chose de merveilleux. Il est la défense de notre vie intérieure. Mère Teresa

Ceux qui ont le don de joie atteignent les sommets de la perfection Mère Teresa

Si nous prions, nous croyons; si nous croyons, nous aimons; si nous aimons, nous servons. Mère Teresa

Le silence aide à mieux prier. Le silence nous donne la possibilité de prier davantage. Mère Teresa

Souvent, il suffit d'une parole, d'un regard, d'un geste pour que le bonheur comble le coeur de celui que nous aimons. Mère Teresa

L'amour commence par le foyer. Si la famille vit dans l'amour, ses membres répandent l'amour atour d'eux. Mère Teresa

Si vous êtes humbles, mes filles, je n'aurai pas la moindre crainte pour vous. Mère Teresa

Un coeur joyeux sait très bien se protéger de la malpropreté que le diable tente de semer en nos coeurs. Mère Teresa

La vie est un don que Dieu nous a fait. Cette vie est présente même dans un être qui n'est pas encore né. Mère Teresa

N'oublions pas que c'est dans le silence du coeur que Dieu parle, et nous, nous parlons de l'abondance de nos coeurs. Mère Teresa

Avec Dieu, il n'y a pas de "mais" qui vaille. Mère Teresa

Si nous étions capables de voir le Christ dans notre prochain, croyez-vous qu'il y aurait besoin d'armes et de généraux? Mère Teresa

Avoir confiance en Dieu signifie avoir confiance en sa toute-puissance, en sa sagesse et en son amour infinis. Mère Teresa

Le témoignage de notre vie est, pour les pécheurs, l'invitation la plus convaincante à se convertir. Mère Teresa

On a besoin de silence, pour être seul avec Dieu, pour lui parler, pour l'écouter Pour garder Sa Parole Profondément dans notre coeur. Mère Teresa

Prends le temps d'être seul avec Jésus, et Jésus deviendra de plus en plus Tout dans ta vie. Mère Teresa

Crois que Jésus, et Jésus Seul, EST VIE. Mère Teresa

Jésus dans mon coeur, je crois en la Tendresse de ton Amour pour moi. Je T'aime. Mère Teresa
Contempler c'est simplement réaliser la Présence constante de Dieu et la Tendresse de son Amour pour nous. Mère Teresa

Le silence est la racine de notre union avec Dieu et avec les autres. Mère Teresa

Dans le silence du coeur Dieu parle. Mère Teresa

Ce qui est important, c'est l'intensité d'amour que vous mettez dans le plus petit geste. Mère Teresa

Chaque personne est pour moi le Christ, et comme Jésus est unique, cette personne est alors pour moi unique au monde. Mère Teresa

Tout geste d'amour, si petit qu'il soit, à l'égard du pauvre et de l'indésirable, est important pour Jésus. Mère Teresa

La foi en actes est l'amour, et l'amour en actes est service. Mère Teresa

S'il est une chose que nous pouvons apprendre de la Vierge Marie, c'est bien sa tendresse. Mère Teresa

Bien des gens acceptent de faire de grandes choses. Peu se contentent de faire de petites choses au quotidien. Mère Teresa

On ne peut pas faire de grandes choses - rien que des petites avec un immense amour. Mère Teresa

Pour ce qui est de l'argent, il viendra bien: si nous cherchons d'abord le royaume de Dieu, le reste sera donné par surcroît. Mère Teresa

Afin qu'une lampe continue de brûler, il faut y ajouter de l'huile. Mère Teresa

C'est en revêtant le Christ que l'on peut le plus apporter de charité aux autres. Mère Teresa

 Ces paroles de Mère Teresa ont été rassemblées et distribuées aux jeunes lors de la Jesus'Town du samedi saint 2004.

 

 

Date de dernière mise à jour : 2020-08-28