Passioniste de Polynésie

19 février

Bx Alvarez de Cordoue

En 1420,, dominicain. Il fut après la Reconquista, l’apôtre de l’Andalousie, pendant que St Vincent Ferrier évangélisait le nord de l’Espagne. -

Martyrologe Romain : Commémoraison du bienheureux Alvare de Zamora, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, grand prédicateur, qui établit un chemin de croix dans le couvent fondé par lui près de Cordoue en Andalousie, où il mourut vers 1430.

prêtre dominicain espagnol (? 1430)

Originaire d'une famille noble, à un âge précoce, il entre en 1368 au couvent dominicain de Saint Paul à Cordoue. Excellent prédicateur, il aide à réformer l'ordre fondé par le bienheureux Raymond de Capoue. Avec l'aide du roi Don Juan de Castille dont il était le confesseur, il fonde un monastère près de Cordoue et, au retour d'un pèlerinage à Jérusalem, il y introduit la vénération du chemin de croix. Culte approuvé par le pape Benoît XV le 22 septembre 1741.

San barbato di beneventoSaint Barbat

Martyrologe Romain : À Bénévent en Campanie, l’an 682, saint Barbat, évêque, qui dit-on, convertit au Christ les Lombards et leur prince.

Confesseur et évêque de Bénévent (? 682)

Il connut une vie mouvementée. Il persuada avec succès les Lombards païens, qui venaient d'envahir le duché, d'abandonner leurs pratiques superstitieuses. Durant le siège de sa ville par l'empereur Constant II de Byzance, il soutint les affamés et les blessés. Il participa au 6e concile œcuménique, à Constantinople, où fut condamnée l'hérésie monothélite en 681. 

 Saint Béat

moine et abbé de Valcavado (? v. 789)

Moine au monastère Saint-Martin à Liebana près de Santander en Espagne où il combattit l’hérésie adoptioniste(*) de l'archevêque Elipande de Tolède. Il luttait avec Etherius, évêque d'Osma pour convertir les adeptes d'Elipande. Quand cette hérésie fut condamnée, il se retira au monastère de Valcavado. Fin lettré, il est l’auteur de plusieurs hymnes et écrits théologiques, et notamment de commentaires sur l’Apocalypse

Saint Boniface de Bruxelles

En 1260, . Ce bruxellois eut une carrière européenne : il fut successivement doyen de Ste Gudule, dans sa ville natale ; maître à Paris et à Cologne ; évêque de Lausanne ; enfin, aumônier des cisterciennes de La Cabre-Ste-Marie, près de Bruxelles. Inapte à la lutte comme à la diplomatie, il connut bagarres d’étudiants et chicanes de clercs. Où il excella, ce fut en amitié : il priait pour Aristote, se fit un ami de Jourdain de Saxe, et s’édifia auprès d’une moniale aveugle et lépreuse, Ste Alice.

Martyrologe Romain : À La Cambre près de Bruxelles, en 1260, le trépas de saint Boniface, qui fut évêque de Lausanne et termina sa vie dans la piété auprès des moniales cisterciennes du lieu.

Evêque (? 1265)

Né à Bruxelles au cœur de la cité historique au Caudenberg. De la famille des Cluting il a étudié la théologie à Paris à l'université, il est revenu pour être six ans durant doyen de la collégiale Sainte Gudule (l'actuelle cathédrale de Bruxelles); puis il fut nommé professeur de théologie à Paris en un temps où les critères étaient plus serrés, de là il est reparti pour fonder l'université de Mayence et de là il reçut la mission de devenir évêque de Lausanne. 
Le poste était vacant depuis un petit temps et l'accueil fut des plus froids et difficile. Boniface de Bruxelles désira rénover la vie de l'Église mais fut en butte à l'influence des chanoines et l'hostilité de l'empereur. Il dut renoncer et demanda au pape de le relever de sa mission. Il l'obtint après plusieurs demandes et s'installa à l'abbaye cistercienne de la Cambre dans la forêt de Soignes. 
Pendant 18 ans il se donna à la prière et à l'accueil des plus pauvres.
Boniface est vénéré dans l'abbatiale de la Cambre "c'est la sainteté de sa vie à travers les heurs et les malheurs qui nous parlent aujourd'hui du Seigneur"...

 Saint Conon

Moine-prêtre au monastère de Penthucla (? 555)

Moine-prêtre, il vivait au monastère de Penthucla, à l'ouest du Jourdain. Malgré de longues années d'ascèse et de mortification, il était troublé quand il devait faire les onctions sur des femmes. Un jour une jeune fille de Perse vint à lui pour être baptisée. Belle et attirante, saint Conon ne voulut pas la baptiser et lui faire l'onction de l'huile sainte. Elle attendit deux jours et voulut charger une diaconesse de le faire. Il eut, durant la nuit, une vision de Jean le Baptiste qui lui signifia qu'il était délivré de toute tentation ou scrupule. Le lendemain, il baptisa la jeune persane sans même s'apercevoir que c'était une femme et, depuis lors, nous dit le synaxaire orthodoxe: "Il était comme élevé au-dessus de la condition humaine par la grâce de l'impassibilité". Il devint higoumène de son monastère et mourut dans la paix de Dieu.

San corrado confalonieri bSaint Conrad DE PLAISANCE

 

Pour lever le gibier, il mit le feu à des broussailles : l’incendie dévora le pays. Conrad indemnisa et se trouva ruiné : il se débarrassa des soucis financiers en se faisant franciscain, à Plaisance, et des autres en se faisant ermite, en Sicile, où il mourut saintement en 1352. 

Ermite tertiaire franciscain en Sicile
Conrad (Corrado) naît à Calendasco (province de Plaisance, Italie) en 1290, descendant de la noble famille Confalonieri.
Seigneur de Plaisance, Conrad voulut, au cours d'une chasse, en 1313, débusquer un sanglier en mettant le feu à un fourré. Mais un vent violent se leva et l'incendie ravagea une grande partie de la contrée. On trouva le coupable en désignant un pauvre vieillard qui était venu ramasser du bois.
Conrad le laissa condamner à mort mais il se repentit bientôt de sa lâcheté et alla se dénoncer pour éviter que l'innocent ne soit exécuté. Il dut alors, avec sa femme, sacrifier tous leurs biens pour réparation et se retrouvèrent pauvres. Ils décidèrent, un peu plus tard, de se séparer d'un commun accord afin de pouvoir entrer dans les ordres. Sa femme se fit carmélite et lui-même entra dans le tiers ordre de saint François. Puis il alla en Sicile se dévouer au service des malades et passa les dernières années de sa vie comme anachorète sur une haute montagne. Conrad mourut près de Noto en Sicile, dans la grotte des « Pizzoni », le 19 février 1351.

ermite tertiaire franciscain en Sicile (? 1351)

Moine et confesseur. 
C'est une partie de chasse qui changea la destinée de Conrad, le seigneur de Plaisance en Italie. Un sanglier s'était réfugié dans un fourré, Conrad y fit mettre le feu pour le débusquer, mais un vent violent se leva qui, gagnant de proche en proche, fit de grands ravages. On chercha un coupable et ce fut un pauvre diable qui fut arrêté alors qu'il ramassait du bois mort. Conrad le laissa condamner à mort. Mais sa conscience condamna Conrad qui vint témoigner au procès et obtint le non-lieu. Il lui fallut sacrifier toute sa fortune pour réparer les dégâts. Devenus pauvres, lui et sa femme, décidèrent d'embrasser la vie religieuse, elle chez les clarisses de Plaisance, lui ermite tertiaire franciscain en Sicile, passant les trente-six dernières années de sa vie comme infirmer à l'hôpital de Noto.

Beata elisabetta di mantova bartolomea picenardiBse Elisabeth PICENARDI

Servite de Marie (? 1468)

Elle mena dans la maison de son père à Mantoue en Lombardie une vie consacrée à Dieu sous l’habit de l’Ordre des Servites de Marie, dans la plus grande dévotion à la Vierge Marie, s’approchant fréquemment de la sainte communion et s’appliquant assidûment à la liturgie des Heures et à la méditation des saintes Écritures. (martyrologe romain)

 Saint Gabin de Rome

Martyr à Rome (? 286)

Prêtre et martyr. 
Frère du pape saint Caïus et père de sainte Suzanne, il fut longtemps détenu en prison et y mourut pour la foi sous l'empereur Dioclétien. D'aucuns donnent une autre version. C'était un prêtre romain qui ne connut pas le martyre, mais qui eut un renom de sainteté parce qu'il fut enterré dans la basilique de Sainte Suzanne à Rome, honneur qui lui valut en même temps d'entrer dans le martyrologe.

Saint Georges de Rodez

Martyrologe Romain : Au monastère de Vabre, au pays de Rodez, vers 877, saint Georges, moine.

moine (? v. 877)

Selon certaines sources, Georges, originaire de Rodez, moine bénédictin à Conques puis à Vabres serait devenu par la suite évêque de Lodève. Est-il le même que Georges de Lodève fêté le 9 novembre?

 Saint Jacques Baradée

moine syrien (? 578)

L’Église syro-occidentale fait mémoire de Jacques Baradée (Baradaï) en date du 19 février.
..."Jacques Baradée (Jacob Burd’aya en syriaque, c’est-à-dire Jacques la 'Guenille', car il se déguisait en mendiant pour ne pas être reconnu lors de ses voyages), nommé en 542 sur le siège d’Édesse. Jusqu’à sa mort en 578, il parcourut presque toutes les régions de l’empire d’Orient, Syrie et Asie mineure surtout. Partout il ordonnait des prêtres et des diacres, mais aussi des évêques et, successivement, deux patriarches d’Antioche."...
(source: Cercle catholique syriaque)

Beato giuseppe jozef zaplataBx Joseph Zaplata

Martyrologe Romain : Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Joseph Zaplata, religieux de la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus et martyr, qui fut arrêté par la police nazie en Pologne et interné dans ce camp, où il mourut du typhus en assistant d’autres prisonniers contaminés.

Santa yi zhenmei luciaSainte Lucie Yi Zhenmei

Martyrologe Romain : À Kayiang, près de Mianyang dans la province chinoise de Sichuan, en 1862, sainte Lucie Yi Zhenmei, vierge et martyre, qui fut condamnée à être décapitée à cause de sa confession de foi catholique

Saint Mansuet

Martyrologe Romain : À Milan, vers 680, saint Mansuet, évêque, qui combattit avec énergie contre l’hérésie des monothélites.

Confesseur et évêque de Tours (? 700)

Il assista au concile de Rome dont il souscrivit les actes. Nous avons une lettre de lui adressée à l'empereur Constantin III. Tout le reste n'est connu que de ses contemporains et de Dieu seul désormais. 

 Saint Nicétas

Martyr (? 1809)

Il avait quitté sa patrie, l'Epire en Grèce, pour le Mont-Athos, prêtre au monastère de Saint Pantéleimon. Mais il portait comme un reproche personnel le fait que sa famille feignait d'être musulmane pour échapper aux oppresseurs. Nombreux étaient ces crypto-chrétiens en cette époque. Il voulut offrir sa vie en expiation et se livra aux Turcs. Il connut des supplices d'une cruauté inouïe avant d'être pendu.

 Saint Odran

martyr (? v. 452)

La légende dit qu'il aurait donné sa vie pour saint Patrick en changeant de place avec lui sur son chariot lors d'une attaque de bandits.

Sainte Philothée d'Athènes 

Martyre (? 1589)

Née dans la riche famille des Venizélou, elle fut mariée contre son gré, dès l'âge de douze ans, à un homme dur et violent. Elle supporta avec patience les traits de son humeur et les mauvais traitements. Elle en fut délivrée par sa mort trois ans après. Avec la fortune familiale, elle ouvrit un monastère à Athènes distribuant sans compter des aumônes aux pauvres. Elle accueillait, au mépris des dangers de représailles, les captives chrétiennes qui s'étaient enfuies de chez leurs maîtres turcs pour préserver leur foi et leur vertu. Elle fut arrêtée et emprisonnée dans un sombre cachot. Libérée grâce à l'intervention des autorités grecques locales, elle fonda un deuxième monastère. Les Turcs l'envahirent et la maltraitèrent si cruellement à coups de bâtons qu'elle mourut des suites de ses blessures.
Elle est patronne de la ville d'Athènes

Saint Proclus

Martyrologe Romain : À Bisignano, près de Cosenza en Calabre, vers 970, saint Proclus, moine, doté d’une doctrine excellente et exemple de vie monastique.

moine calabrais (? v. 970)

Proclo ou Prodo.
Moine avec saint Nil de Rossano, très cultivé, il était un puits de science.

Saint Quodvultdeus 

 Martyrologe Romain : À Naples, la mise au tombeau de saint Quodvultdeus (= ce que Dieu veut), évêque de Carthage. Avec son clergé, sur l’ordre du roi arien Genséric, il fut expulsé, embarqué sur des bateaux avariés, sans voiles ni avirons, et, contre tout espoir, il aborda près de Naples ; c’est là qu’il succomba, confesseur de la foi.

Evêque de Carthage (? v. 450)

(Quod Vult Deus = ce que Dieu veut)
Il gouvernait l'Église de Carthage quand elle fut prise en 430 par Genséric, roi des Vandales. Ce prince arien n'ayant pu le faire apostasier, le fit embarquer avec son clergé sur des bateaux endommagés dans le dessein de les noyer. Ils purent aborder près de Naples où ils furent reçus avec honneur et où ils moururent exilés, confesseurs de la foi

 Saint Rabulas

Confesseur (? 527)

Originaire de Samosate en Mésopotamie, il était très versé dans les lettres syriaques. Devenu moine, il gagna la Phénicie où il fonda un monastère dans la montagne, au milieu des païens qui vinrent à Jésus-Christ grâce à son exemple et à sa prédication. Puis, il fonda un monastère à Constantinople.
Il était charitable, patient et miséricordieux.

RomanobottegalVén Romano Bottegal 

ermite italien au Liban (? 1978)

Romano Bottegal (1921 - 1978), prêtre trappiste italien, déclaré vénérable le 9 décembre 2013.
Né en Italie en 1921 dans la province de Belluno, il entra à l'abbaye de Tre Fontane (Trois Fontaines) à Rome en 1946, prononça ses vœux solennels en 1951. C'est en 1964 avec une autorisation spéciale pour 3 ans qu'il commence sa vie d'ermite au Liban au moment de la béatification de Saint Charbel Makhlouf; en 1967, il est autorisé à se consacrer définitivement à la vie d'ermite. Il estime que le meilleur apostolat est une vie de pauvreté, de prière et de travail. De 1969 à 1973 il vit en Israël et au Liban. Puis en 1976 il commence une vie de reclus. Frappé par la tuberculose et épuisé par les privations, il meurt à Beyrouth le 19 février 1978 et est enterré dans le cathédrale Saint-Barbe de Baalbeck.

Saints moins et martyrs de Palestine  

Martyrologe Romain : Commémoraison des saints moines et autres martyrs, qui furent cruellement massacrés pour la foi en Palestine, l’an 507, par les Perses et leur chef Alamundar.

Date de dernière mise à jour : 2022-02-11